Journal de Bord

La description détaillé au jour le jour du voyage de 5 ans du voilier Yallah! Un voilier GibSea 34 au départ du Lac Champlain, les préparatifs, la descente du Hudson et le voyage vers la Floride par l'Intracoastal. La traversée vers les Bahamas et la descente jusqu'au Venezuela et le retour à St Paul de l'Île aux Noix.
Des anecdotes, des guides nautiques, des cartes, des trucs...quoi faire ou ne pas faire, les mouillages...des bons et moins bons endroits!

samedi 8 décembre 2001

Fort de France/Sainte Anne/Le Marin, Martinique

Le 8 décembre nous retournons nous ancrer devant Sainte Anne et commençons à préparer notre voyage à Montréal…France ne tient plus en place, en fait il faudrait que je lui donne des calmants! Après les ouragans Chantale, Marylin, c’est maintenant France qui écume les boutiques, les kiosques du marché. Fait, refait et défait les valises. Trouve le temps de faire de la couture tout en nous réservant du temps pour aller faire la tournée des grands magasins, Carrefour, Super U, Champion, Leader Price…
C’est Noël dans les magasins, mais à la Française. Des montagnes de chocolats, toute les espèces de ¨bibittes¨ à plume sont offertes farcies, fourrées, congelées. En plus de la sélection déjà superbe de pâtés, mousses, confits, ils en offrent encore plus de variétés, plus raffinés (Est ce possible?) de toute les régions de France. Je passe sous silence les variétés de fromages! Quant au vin, la circulaire du 16 décembre offrait des vins à partir de 10fr. à 2400fr.!!!
Le très beau mouillage de Sainte Anne avec le Diamant au fond
Nous allons faire un dîner d’adieux avec nos amis Mexicains du voilier ¨Errante¨, qui nous quittent pour Vancouver!!   Ils trouvent les Caraïbes trop "risqué".  Un immense cargo est venu s’ancrer dans la passe du Marin et à littéralement ¨coulé¨ dans le canal.  Une véritable parade de voiliers de 40 à 70 pieds en sort, accompagnés de 3 ou 4 ¨monstres¨ moteur dont un de 200 pieds avec son hélicoptère sur le pont… Paraît qu’il fait trop ¨fret¨ à St Trop.!
Nous passons une dernière soirée avec des amis Américains du ¨Wind Shepherd¨ de retour de Trinidad et le 16 décembre, enfin nous prenons ce qui s’appelle un ¨ferry¨ de 18 places qui file vers Sainte Lucie à 22kn et qui littéralement traverse ou saute les vagues dans un vacarme épouvantable, nous arrivons trempé à Rodney Bay et après une envolée sans histoires atterrissons à Montréal. De beaux flocons de neiges nous attendent pour nous mettre dans l’ambiance. 
8 au 16 Décembre 2001

Le 8 janvier on revient au bateau après avoir passé un 3 semaines bien remplies ou nous avons essayé de voir tout les amis, la famille, fait la tournée de nos restos favoris, manger la dinde traditionnelle qui cette année à plutôt pris les apparences du ¨Roast Beef¨, regarder la télévision (eh oui!) voir des films et surtout faire le plein d’émotions nous sommes repartis fatigués vers NOTRE MAISON.
Chargé comme des mulets (nous rapportons une nouvelle radio AM/FM/CD, enfin de la musique! Une caméra 35mm pour remplacer celle qui est morte, d’abus de sel et aussi l’autre volée en Martinique, du sirop d’érable, du gâteau aux fruits et quelques autres petits luxes impossibles à trouver ici ou à prix exorbitant) nous arrivons à Sainte Lucie ou nos amis Suisses de ¨Born Free¨ un Cal 46CC, nous attendent pour nous ramener à notre bateau en Martinique. 
France à très hâte de voir Yallah! et Caramel abandonnés depuis 10 jours.  On passe devant le Club Med.
Nous sommes très content de retrouver nos affaires et le bateau sagement ancré dans la ¨mangrove` du Marin. En approchant de notre bateau, Caramel à plus de 8 mètres de distance se met à miauler, assez surprenant, elle nous a sentie!  Notre absence lui à fait du bien, elle a maigrit d’au moins 2 kilos et est beaucoup plus active et moins indépendante qu’avant notre départ.
17 Décembre 2001 au 7 Janvier 2002

lundi 3 décembre 2001

Ste Anne/Petite Anse d'Arlet/Pointe du bout/Fort de France, Martinique

Mais le 3 décembre le devoir nous appelle, nous avions promis d’accompagner le ¨La Mauny¨ le cata français que nous avions rencontré à Grenade jusqu’au chantier de Fort de France ou le bateau recevras de nouveaux moteurs pour remplacer celui qui est en panne et le 2e qui est sur le bord de rendre l’âme.
Petit Anse d'Arlet, très jolie village.
Petite Anse d’Arlet est une très belle baie avec une eau aussi limpide que celle des Tobago Cays. Nous passons l’après-midi à faire de la plongée, la côte rocheuse est, sous l’eau, multicolore. Ici, pas de corail mais des coulées de lave, des grottes, des crevasses. Très intéressant, mais aucune langouste.
3 Décembre 2001

Nous nous déplaçons et ancrons face à Fort de France, parce que nous y sommes attendus le lendemain à 07h00 avec le ¨La Mauny¨. Journée tranquille mais ponctuée de ¨grains¨ ou les vents atteignent parfois des vitesses impressionnantes et des avalanches de pluies, heureusement que nous nous sommes ancrés à temps, parce qu’on y voit rien la côte disparaissant à chaque ¨grain¨.
4 Décembre 2001

Nous nous mettons à couple d’un traversier dans le port de Fort-de-France, juste en face de la base navale française avec les coups de clairon que ça comporte…lever du drapeau, descente du drapeau, arrivé du commandant etc etc. Nous allons en ville, mais cette fois-ci nous en prenons beaucoup plus de plaisir parce que nous avons enfin de l’argent. 
Fort de France, avec son fort toujours actif, ou nous allons nous installer.
La dernière fois que nous étions venu il était impossible de retirer de l’argent des guichets automatiques et nous avions passé une journée très frustrante à faire la tournée des banques pour ¨quêter¨ de l’argent sans succès. Pour l’information des détenteurs d’une carte Desjardins, il FAUT aller dans les guichets de la BNP, aucuns autres.
Dans l’après-midi, nous commençons la coque de La Mauny et après un ¨happy hour¨ bien arrosé nous nous couchons très fatigués. Au cours de la nuit, je crois entendre Caramel faire du bruit…le lendemain matin on trouve la sacoche de France ouverte à l’entrée du bateau et l’équipet de la table à carte sens dessus dessous. Nous avons été ¨visité¨ dans la nuit, France qui avait enlevé sa montre et mise au-dessus de sa tête dans l’équipet, se rend compte qu’elle aussi est disparue. De mon côté, la caméra avec les photos des Tobago Cays est aussi disparue! Disons que ça refroidit l’atmosphère et nous devons passer une autre nuit ici, mais cette fois–ci on s’embarre! Pour nous remonter le moral, dans la journée, on entend un gros ¨Tabar…de Cali…..!! Incroyable! Rico Corona de Lighthouse Marina et Rosaire de ¨Ma Blonde¨ passe en annexe à côté de nous! Le monde est petit!
5 au 7 Décembre 2001

mardi 13 novembre 2001

Rodney Bay, St Lucia/Le Marin/Ste Anne, Martinique

Alleluia! Du pain à 4fr, du brie à 35fr le kilo, du vin à 9fr, des journaux, enfin la civilisation. Après nous être ancré derrière la caille en face du port du Marin on refait le plein de victuailles.
Vue sur l'immense mouillage du Marin, plusieurs des voiliers sont "abandonnés"
Nous restons une semaine à l’intérieur du Marin et nous en profitons pour refaire vérifier notre électricité et changer encore une batterie. L’électricien est très gentil et efficace (CS Électronique) en 3 heures de travail change toute les connections des panneaux solaires (qui sont selon lui sous dimensionnés, suggérés par un ¨pro¨ du Québec) enlève un bidule électronique (suggérée par le même ¨pro¨ du Québec) refait le filage 12v. sous dimensionnée (… toujours le même pro du Québec). Le tout pour moins cher qu’une batterie (le ¨pro¨ du Québec à date ma coûté 4 batteries!!!) En plus, étant donné que j’avais du temps de disponible pour ¨jouer¨ dans le compartiment moteur, je vérifie une pompe de cale et pas moins de 5 collets en inox sont cassés ou cassent au moment que je les vérifient et tente de les resserrer.  Des collets payés le gros prix parce que supposément ¨marin¨! Ça doit être de l’inox édition spéciale pour le lac Champlain!
Un équipage de "Yole" se pratique dans le mouillage.
Donc il va falloir que je vérifie tous les collets et remplacer ceux qui ont été achetés au Canada, les autres beaucoup plus vieux sont d’origine Française et sont impeccable. Heureusement parce qu’avec de la ¨scrap¨ comme ça on pourrait couler!
Après les travaux, nous retournons à notre mouillage de Sainte Anne, ou le reste du temps nous nous baignerons dans de l’eau claire autour du bateau ou encore sur la plage du Club Med… visuellement très très intéressant. Chaque soirée est ponctuée d’un ¨happy hour¨ sur un des bateaux de nos amis.  La grosse vie quoi! 
Un soir nous allons au village et un orchestre Martiniquais chante des chansons de Noël datant du régime français (donc très similaire au notre) mais sur fond de musique locale.  Très intéressant et différent d’entendre ¨Berger assemblons nous¨, ¨¨les Anges dans nos campagnes¨ ou encore ¨Il est né le divin enfant¨ et une version endiablé de ¨Prendre un p’tit coup c’est agréable¨. L’orchestre donne un bon spectacle mais les locaux qui se trémoussent en donnent un meilleur encore!
13 Novembre au 2 Décembre 2001

jeudi 8 novembre 2001

Tobago Cays/Bequia/Chateaubelair/Rodney Bay, Ste Lucie

Notre passage vers Bequia ce fait le 8, sous voile d’un seul trait. Après être sorti de la passe des Cays nous faisons 17 miles d’un coup avec un beau vent de 20kn de côté. De quoi réconcilier n’importe qui avec la voile! Dans la baie de Bequia, nous retrouvons nos amis de La Mauny. Le lendemain nous avons une surprise, Born Free arrive des Tobago, ce qui nous donne une excuse pour arroser leur retour et de rester un jour de plus. D’ailleurs de plus en plus de voiliers commencent à remonter vers le Nord. C’est bizarre, en 3 mois, le village semble s’être fait une beauté.
Le port de Bequia
Plus propres et de nombreux commerces ont déménagé et en ont profité pour rafraîchir leurs décors. Est-ce que l’élection d’un gouvernement ¨pro-tourisme¨ commencerait déjà à faire effet sur les mentalités? Déjà à Union, nous étions tous d’accord pour dire que le village était plus propre et les rastas moins agressifs. Tellement que nous allons faire un arrêt à St Vincent même, pour vérifier. L’île depuis des années est boycottée par les voiliers et jamais nous aurions fait un arrêt mais nous allons vérifier nous-mêmes si la nouvelle attitude s’étant à l’île principale.
8 au 10 Novembre 2001

Une très belle navigation nous amènent à Chateaubelair ou nous étions allé il y a 5 ans. Nous avions eu droit à un abordage en pleine nuit (pour quelques bières) lors de notre approche de l’ancrage. Nous arrivons de jour cette fois-ci et le comité d’accueil se compose d’une petite barque avec 2 jeunes qui nous montrent le meilleur mouillage sur un haut fond  de sable. Ce qui est rare, parce qu'ici les profondeurs sont assez problématique si on veut donner assez de chaîne.
Le mouillage de Chateaubelair un des seuls endroits pour s'ancrer
Mais l’ancrage est rouleur et ensuite nous avons droit à la visite de gens qui veulent quelques choses en échange de quoi ils nous serviraient de ¨guide¨. Au couché de soleil magnifique, nous recevons la dernière visite de 4 ¨fermiers¨ en barque! Ils veulent savoir combien nous sommes à bord, si nous n’avons pas quelques choses à donner, non merci! Je prends bien soin de leur dire que nous sommes que 2 mais que les 3 bateaux du mouillage, on voyage ensemble!
Non!  Vraiment à Saint Vincent ils n’ont rien compris et ça n’a pas vraiment changé.
11 Novembre 2001

Encore une très belle journée de voile, depuis quelque temps, on est vraiment gâtés. Nous arrivons dans l’après-midi avec nos 2 copains et nous ancrons devant la plage de Rodney Bay. Contrairement à Saint Vincent, ici les locaux ont compris, un vendeur de fruits/légumes nous offrent ses produits et c’est tout. 
Une belle fin de journée...peut être avec le "Green Flash"?
 Nous faisons le ¨happy hour¨ à bord de notre bateau, beaucoup de plaisir jusqu’au moment que quelqu’un réalise (une heure après) que son annexe n’était pas attacher! Nous mettons la notre à l eau en catastrophe, installe le moteur, jette une canette de bière pour voir la direction des vents et du courant… il fait nuit noire. On part à pleine épouvante…en oubliant une radio portable au cas ou! On y voit absolument rien et je commence à me demander si j’ai assez d’essence…en plus on sort de la baie et la vague commence réellement à grossir! Heureusement que nous avions apporté un ¨spot¨ de 500,000 watt et on fini par apercevoir au-dessus des vagues le bras du moteur hors bord qui nous fait des ¨bye bye¨
Le lendemain matin départ pour la Martinique, il nous reste qu’un bras de mer, dans la baie on ne sent pratiquement pas le vent, on décide d’enlever la prise de ris et on sort. Aussitôt sorti de la baie un maëlstrom de vagues nous attend et des vents de 25/30kn. Bof! On est tellement près de la Martinique, je décide de ne pas prendre la peine de remettre le ris. On se dirige donc vers Ste Anne avec une gîte de 30/35o mais on fait tout de même 6kn. Mais jamais plus, on naviguera dans des vents pareils sans ris.

12 Novembre 2001

vendredi 2 novembre 2001

Mayreau/Tobago Cays, St Vincent

Après le départ de nos amis, on part à notre tour le 2 novembre et nous faisons une heure de route pour aller nous ancrer dans les Cays. C’est de nouveau l’enchantement! Au risque de me répéter, tout les endroits que nous avons fait il n’y a AUCUN ancrage aussi beau que celui-ci. Rien ne se compare à la beauté de l’endroit, ceux qui n’ont que les Bahamas en bouche, ne sont jamais venus ici. L’eau est d’une limpidité incroyable, aussi claire, sinon plus que celle des Bahamas.
Un Catana, semble "flotter" au dessus de 12' d'eau.
Mais en plus la vue sur l’océan à perte de vue avec aucune terre à l’horizon. La seule protection des vagues provenant d’Afrique est la barrière de corail, encore en ¨très¨ bon état, fourmillant de poissons plus beaux les uns que les autres. Pour nous gâter encore un peu plus notre première nuit ce passe sous un éclairage fantasmagorique, la pleine lune éclaire le mouillage d’une lumière étrange, il n’y a aucun vent, la mer est totalement calme on croirait que les voiliers flottent dans l’air! Dommage que c’est impossible à photographier, c’est absolument magnifique! Dieu! Que je voudrais être peintre!
Il a bien raison!  Maintenant les Tobago Cays sont un parc...en espérant que les locaux comprennent
Mais un vieux dicton dit : Le calme avant la tempête…le lendemain matin l’ancrage se vide complètement ou presque. Dans l’ après midi le vent se met à monter, mais la barrière de corail arrête les vagues de l’océan (heureusement!) mais il se forme quand même un petit clapot à l’intérieur du mouillage. Mais ce n’est rien comparé à nos mouillages ¨idylliques¨ de Staniel ou Chubb Cay ou pire encore Mayaguanna aux Bahamas.
Club Med2 au mouillage à l'entrée de la "passe" pour les Tobago Cays
Après avoir fait de la plongée tout les jours dans la barrière de corail nous sommes prêt pour quitter le paradis et retourner sur terre. À la sortie de la passe des Cays le magnifique 5 mats ¨Club Med 2¨ s’ancre majestueusement. Dommage que nous ne le verrons pas sous voile, il doit avoir fier allure!
2 au 7 Novembre 2001

mardi 30 octobre 2001

Carriacou/Clifton/Union/Mayreau, Saint Vincent

Nous partons les premiers parce que nous voulons aller jeter un coup d’œil à Sandy Island (face à Hillsborough) un beau petit mouillage devant un minuscule îlot avec 3 ou 4 palmiers…le site est magnifique!
Sandy Island, juste à l'entrée de Hillsborough, Carriacou
Mais je ne voudrais pas être pris la, une nuit avec des vents de 25/30kn comme ceux d’hier soir.  Donc nous continuons vers Union pour faire notre entrée dans les îles de St Vincent.  Nous filons à 5/6kn et passons au large de Petit Saint Vincent et Petit Martinique mais encore une fois, Larimar,  le Freydis 43 nous mange carrément, ils déboulent avec des pointes de 12 à 15kn!!! Et ils nous font des byebye!!!
Larimar, passe en trombe, et son capitaine est tout heureux de nous faire des byebye!
Au moins nous arriverons à Union en même temps que l’autre cata et nous faisons les douanes en quatrième vitesse parce que la dernière fois que nous étions venus je n’avais pas aimés le mouillage, et j’ai envie de bien dormir. Nous allons donc nous ancrer à Mayreau à Saline Bay.  Merveilleux!  L’eau est claire, une très belle plage ceinture la baie qui pour le moment est déserte. 
La fiesta, à bord de La Mauny... essayez ça à bord d'un monocoque
Le 31 nous fêtons le proprio du Freydis avec l’équipage du Punch. Au menu, filet de porc à la mangue, langoustes, Créman d’Alsace, Champagnes, Riesling nous finirons la soirée en dansant avec des Pina Coladas, une nuit agitée en perspective!
Le deux catas doivent partir vers Bequia et Sainte Lucie le lendemain mais à cause ou grâce à la soirée ils retardent leurs départs d’une journée. Je me demande bien pourquoi?
30 Octobre au 1 Novembre 2001

samedi 6 octobre 2001

St David's/Mt Hartman Bay/Tyrell Bay, Carriacou, Grenade

Le matin du 6 octobre, nous sommes remis à l’eau à 09h20, un record quant on sait qu’ici ils se mettent en marche à 10h00!  Peut être que la gérante avait une petite erreur à se faire pardonner?  La baie est pleine de mouton et nous décidons de descendre immédiatement vers Mt Hartmann qui est protégé par une barrière de corail.  Nous y retrouvons ainsi nos amis Américains Foggy Mountain mais aussi plusieurs des Français que nous avions rencontrés lors de notre tour d’île que nous avions organisés.
Le superbe Marie de Malacca, d'un de nos amis Français.
Les trois semaines suivantes seront une suite ininterrompue de ¨placotage¨ (un nouveau mot pour les Français et dieu que ça fait du bien de parler Français!). Les journées passent vites, surtout que nous allons régulièrement en ville (au minimum retour à 13h00), planifier le ¨happy hour¨ du jour (avec les Français c’est plus compliqué, mais tellement bon!!) et en fin d’après-midi, préparation de la bouffe pour le ¨happy hour¨ et ensuite réunion à 18h30 sur un des bateaux (habituellement un cata), couché à 22h00 et le lendemain on recommence. C’est presque le boulot, dodo, métro!
Toujours le mouillage de Hartman Bay, vu de l'hôtel.
Depuis une semaine, tout le monde commence sérieusement à en avoir marre! La saison des ouragans semble terminée, mais maintenant il pleut tous les jours, un vrai déluge, souvent accompagné de vents violents (c’est ce qu’on appelle un grain, mais il y’ en a tellement qu’on pourrait dire que c’est une montagne). 
Au moins on ne manque pas d’eau!  Aussitôt que le temps va se calmer nous partons tous pour remonter vers le Nord.  Malheureusement la plupart de nos amis Américains, retournent chez eux, travailler, à cause du 11 Sept., et de ces effets sur la bourse et aussi sur leur moral.  Nos amis Français vont s’éparpiller dans les îles Françaises où nous les rejoindront dans les semaines à venir, mais certains d’entre eux nous accompagneront aux Tobago Cays ou nous rejoindrons d’autres Américains (Side by Side et Wind Shepherd) et des Suisses (TikuMouyé et Born Free) de retour de Trinidad et du Vénézuela. Beaucoup de soirée en perspective!
06 au 24 Octobre 2001

On part une journée plus tard que prévue, parce qu’un des bateaux vient de se réveiller… ils avaient oubliés de faire leur épicerie, ce sont les aléas du voyage en groupe.  Nous partons donc les premiers (étant les plus lents), nous faisons route avec un bon vent et longeons à 5kn la côte ouest de Grenade. Le premier de nos petits copains, un catamaran, un Freydis 43 nous dépassent en trombe deux heures plus tard, ils font 10kn avec seulement 15kn de vent!
Le Punch "La Mauny", un cata en plywood/époxy nous dépasse "lentement".
 Plus tard dans la journée en croisant l’île Ronde, un deuxième cata, un Punch nous rejoint et nous entrerons dans la baie de Tyrrel quelques minutes avant le seul autre monocoque. Ouf! l’honneur est sauf.
Un vieux gréement Grenadien et une montagne de "conch" ou lambis
A Carriacou, nous en profiterons pour visiter l’île au complet, ce que nous n’avions pas fait la première fois. Il y a quelques points de vue superbe, on peut voir Grenade et au nord Union les Cays et même Bequia! Sans compter une multitude de petits cailloux au nom très français…Petit Tabac, Caille, Morpion, Moustique, les Tantes et j’en passe.
La baie de Hillsborough et la capitale de Carriacou
Après avoir passé 3 mois à Grenade, nous sommes moins en état de choc concernant les prix des denrées, juste un peu plus cher qu’a Grenade, mais ici il y a de la contrebande à grande échelle et cette fois-ci on en profiteras pour équilibrer notre budget. Nous sommes content de revoir Carriacou et cela nous rassure qu’au moins les îles qui nous avaient plu à notre premier passage, nous plaisent encore. Nous allons en autobus à Hillsborough dédouaner, pour que nous gardions un bon souvenir de Grenade, on se fait tous extorquer 20EC$ après avoir attendu 20 minutes que le douanier finisse son téléphone personnel, ils changeront donc jamais
26 au 29 Octobre 2001


lundi 1 octobre 2001

Anse aux Épines (Prickley Bay)/St David's, Grenade

Nous nous sommes déplacés vers une nouvelle marina à l’extrême sud de l’île. La marina à comme objectif d’atteindre les mêmes standards que les marinas en Europe et aux USA! Nous sommes donc prêts pour notre sortie de l’eau à 08h00. Après plusieurs appels à la radio, je descends à terre ou une employée m’adjoint de retourner à mon bateau parce que d’ici 30 minutes, je serai appelé pour amener le bateau au quai de la grue.
Un cata de rêve en route pour la mise à l'eau...le chanceux!
À 16h00 je les appelle pour demander si j’avais mal compris et si la demi-heure mentionnée c’était calculé à partir du matin ou plutôt à partir de la fin de la journée à 17 heures. Suite à mon appel, ils réussissent malgré tout à sortir le bateau à 17h, la gérante des mises à l’eau m’explique qu’ils avaient eu une très grosse journée…2 mises à l’eau et en m’incluant 3 sorties! 
Disons qu'ils m'ont probablement oubliés, après ils y en a qui disent que je suis pas patient!!!
Notre bateau est installé à côté d’un autre qui a le même travail que nous à faire, la différence étant qu’eux font faire le travail et que nous on le fait nous-même. Pendant que nous on prendra 3 jours pour faire une nouvelle ligne de flottaison, un sablage de la coque au complet, 2 couches d’antifouling, 2 cires. Les employés du chantier en seront encore à faire la ligne de flottaison…Keep cool!!
J’en profite aussi pour faire couper un panneau de bois par le menuisier du chantier…4 coupes simples qu’il faut faire recommencer parce qu’il se trompe dans les mesures…le tout facturé à 106, 34EC$ ou 55$ l’heure, c’est probablement ce qu’ils appellent leurs normes internationales!
La marina étant construite dans le fond d’une baie, nous n’avons pas de vent et il fait tous les jours 36o avec 90% d’humidité. Vivement le retour à l’eau!
Malgré tout, c’est une marina intéressante qui va certainement prendre de l'expérience, ses plus sont ses installations et surtout sa protection, les Grenadiens sont très gentils, mais faite le plus de travaux vous-mêmes!
01 au 05 Octobre 2001

lundi 6 août 2001

Mt Hartman Bay/Anse aux Épines/Grande Anse, Grenade

Nous resterons 20 jours ici parce que l’eau est beaucoup plus propre et l’endroit est beaucoup plus convivial. Une petite marina, offre les services d’autobus, poubelles, magasin nautique et épiceries et au minimum une fois par semaine un ¨steel band¨ vient jouer le samedi soir suivi par un orchestre local dirigé par un jazzman italien expatrié, super! En plus nous aurons droit le soir de la fête à France à un orchestre Vénézuelien qui nous en ferons voir de toute les couleurs! De toute beauté de voir les machos-men du Vénez danser avec les Vénézueliennes sculptés aux couteaux. Une belle soirée que nous avions commencée dans un resto chinois presque aussi bon que ceux de Montréal.
Un petit coup de vent et surtout de pluie!
Pendant notre séjour, nous avons eu droit à notre première alerte ouragan. L’ouragan Chantale qui était en formation se dirigeait directement sur l’île mais à manqué de souffle et à dévié sa route plus au nord pour se reformer et frapper la côte du Mexique. Nous avons été quitte pour un branle-bas général…enlevé tout ce qui était à l’extérieur du bateau pour offrir moins de prises au vent, donner encore plus de chaînes à l’ancre, préparer une deuxième ancre à poste au cas ou… Certains on carrément changé de baie pour allez s’attacher aux arbres d’une mangrove  en arrière de Hog Island ou de Calivigny Island.  Nous attendions des vents de 45kn avec des pointes de 60kn, nous en avons été quitte pour une nuit sans vent, humide suivie le lendemain par une pluie diluvienne.
Ce grand ¨dérangement¨ nous à permis de lier d'amitiés avec plusieurs bateaux Français et Suisses, nous avons organisés un tour de l’île en autobus…16 francophones et 5 anglos, tout un mixe, un des anglos semblait avoir avalé sa chique!  Le Grenadien faisait la description en anglais et j’en faisais la traduction aussitôt suivie par un barrage de questions ou de plaisanteries en français. L’île est très belle, luxuriante même. Elle porte le surnom d’îles des Épices et ce n’est pas sans raison. Elle produit à elle seule le tiers de la production mondiale de muscade, l’île produit 32 espèces de fruits. Nous avons passé à travers une forêt tropicale splendide, mais ceci explique en même temps pourquoi depuis notre départ nous souffrons pour la première fois de la chaleur et de l’humidité, il pleut pratiquement tous les jours et parfois en quantité phénoménale, ce qui n’est pas le cas dans les îles plus au nord…mais eux, ont les ouragans!
6 au 27 Août 2001
Le coup d'oeuil sur St George vaut le coup
Pour changer de paysage et en même temps pour ce rapprocher de la ville de St Georges nous décidons de nous ancrer devant l’entrée du port au large de la superbe plage de Grande Anse, ce qui nous permettras de nous rendre en dinghy à l’épicerie et surtout à l’Internet sans prendre l’unique autobus quotidien. Nous pourrons aussi en profiter pour visiter la ville sans courir, n’ayant plus à nous préoccuper de l’horaire de l’autobus. Le fait d’aller en ville à n’importe quelle heure de la journée nous donnes un grand sentiment de liberté. Nous en profiterons aussi pour visiter le musée local (très pauvre) quoiqu'il couvre assez bien la période coloniale française et surtout anglaise, mentionne l’invasion américaine de 1983 sans aucune explication, d’ailleurs en général, à ce sujet, les Grenadiens semblent toujours un peu sur la défensive lorsqu’on leur pose des questions sur cette période noire de leur histoire. 
Malheureusement l’ancrage est situé à l’entrée de la baie et n’offre qu’une protection minimale, et l’on nous annonce une nouvelle dépression tropicale (Erin) donc nous devons nous déplacer et nous mettre de nouveau à l’abris dans l’Anse aux Épines.
27 Août au 03 Septembre 2001
Nous passerons le mois ancré à attendre la fin de la période des ouragans. Nous en profiterons pour liée connaissance avec de nombreux Européens, c’est rafraîchissant!  Surtout que suite à l’attaque sur New York les Américains sont devenus assez paranos et ¨très américains¨… Même les Texans, pourtant très Texans, ont rangé leur drapeau ‘’Lone Star’’ et sortis le "Star & Stripes".  C'est pas le temps de parler politique!
Le mouillage de Mt Hartman Bay avec la base Moorings au fond
Juste pour montrer comment on peux être loin et couper de tout,  En allant à terre, on avait pris l'habitude de laisser notre dinghy devant un hôtel et de passer à travers le bar pour se rendre dans la rue.  Le bar, était très silencieux, après tout un bar est toujours silencieux à 9h00 du matin, mais ce matin, le silence était vraiment plus lourd.  Il passait un film de fiction ou on voyait un avion entré dans une tour à New York... Personne ne parlait, et moi à la troisième fois que j'ai passé et que je revoyais toujours les mêmes images, j'ai finalement compris que c'était du "vrai".  C’est avec un événement comme celui ci qu’on réalise, qu’on est très loin de la "civilisation" et que les informations semblent venir d'une autre galaxie.
03 au 30 Septembre 2001

jeudi 19 juillet 2001

Tyrell Bay/Mt Hartman Bay, Grenade (42,0nm)

Nous sommes partis en compagnie de ¨Foggy Mountain¨ à 5h30 du matin par une petite brise de 8 à 12kn, mais au moins nous l’avons dans la bonne direction et nous ¨filons¨ vers la Grenade. Nous passons les petites îles au nord de la Grenade, il y règne un méchant clapot, heureusement que le vent est faible et dans la bonne direction, autrement ce serait l’enfer. D’ailleurs une des îles se surnomme ¨Kick’em Jenny¨! Étant donné le peu de vent, nous décidons de passer sur le côté au vent de l’île de Grenade, c’est rare, autant en profité!
L’île est très belle, montagneuse et très verte, une fois contourné la pointe sud de l’île nous croisons des baies après baies, très profonde qui offre des possibilités de mouillage intéressante. Nous décidons de mouiller temporairement dans une de celles qui sont le plus proches du port de St George. Nous allons pouvoir enfin vérifier si la réputation des locaux est justifiée.
Yallah! à côté de La Mauny un catamaran en plywood/époxy et Larimar un autre cata, un Freydis une véritable "fusée"
Le lendemain de notre arrivé nous allons donc en autobus au marché central. En partant nous pouvons déjà vérifier la gentillesse des Grenadiens… ici, dépendant du mode de transport il faut payer d’avance le passage allez et RETOUR. Une touriste (véritable caricature de la British) se met à engueuler le chauffeur et refuse de payer parce qu’ELLE les connaît, ils sont tous pareil…Le chauffeur n’a jamais perdu son sourire ni son sang-froid, nous, on l’aurait ¨sluggé¨ la British. Une fois en ville, les rues sont animées, le marché est très ¨local¨ et coloré et jamais on ne sent d’agressivité comme dans les autres îles de l’ancien empire britannique. Partout on débutera des conversations intéressantes et les gens sont tous très serviables. Nous remarquons en même temps que des gens de bateaux ont même laissé leurs dinghys en pleine ville pour aller faire leurs commissions. Le centre de la ville est très vieux mais bien entretenus, il ne reste qu’une ruine de visible de l’attaque des Américains en 1983.  Aujourd'hui en 2011 remplacé.  
Notre dinghy dock, lorsque nous nous ancrons à l'entrée de St George
 D’ailleurs, le marché est à deux pas de l’épicerie ¨Foodland¨ et du restaurant ¨Nutmeg¨ et son ¨dinghy dock¨ ou un Marines était venu téléphoné par USA Direct au Pentagone pour avertir d’arrêter les bombardements…étant donné qu’il y avait un problème radio avec la 6e flotte! 
D’ailleurs les avis sont encore partagés sur le bien fondé de l’opération de 1983. Un fait demeure, Grenade à aujourd’hui un des rares aéroports de calibre international des Caraïbes… grâce aux Cubains!
19 Juillet au 5 Août 2001

vendredi 13 juillet 2001

Union, St Vincent/Tyrrell Bay, Cariacou, Grenada (8,0nm)

Nous avons quitté Union en direction de la première île appartenant à la Grenade. Première constatation, tout semble plus propre, les maisons mieux entretenues et les gens vraiment très aimables. Seul les douaniers de Hillsborough, la capitale, semblent souffrir d’une maladie affectant la mâchoire, il faut toujours faire répéter 3 fois pour comprendre, mais ce n'est pas vraiment une surprise, tout les guides nautiques le mentionne, je suppose qu'ils veulent se différencier des îles voisines!  Heureusement à la banque locale, la même maladie ne s’est pas développée. Après avoir fait les douanes nous allons nous ancrer dans une baie beaucoup mieux protégée, une fois à Tyrell, on apprend que l’alerte météo est annulée, mais malgré tout, deux des paniqués sont en route pour Trinidad et Tobago! 
La baie de Tyrell et Hillsborough, Cariacou, Grenade
 La baie est jolie et donne une bonne protection, si jamais la météo devait empirer, au fond de la baie il y a une ¨mangrove¨ qui donne une protection totale. Une mini marina, offre des sorties de l’eau à un prix très intéressant (5$ du pied et 5 jours à terre inclus) parfait pour faire un nettoyage de la coque et anti-fouling. Plusieurs petits commerces se sont installés… un futur Bequia? Nous y rencontrerons plusieurs Français et profiterons de l’occasion pour échanger des livres. Nous y rencontrerons aussi un Québécois qui navigue en solitaire sur son 58 pieds…qu’il a fabriqué lui-même! (Grafiti)
13 au 18 Juillet 2001

jeudi 12 juillet 2001

Tobago Cays/Union, St Vincent (5,0nm)

Dans la journée, un vent de panique se met a souffler dans la baie, les bateaux partent les uns après les autres. La météo à annoncé le développement d’une dépression et des vents de 20 à 30kn sont annoncés…mais le bouche à oreille fait qu’en début d’après-midi le vent à passé à 30 à 40kn et un bateau qui essayait de rameuter le plus de volontaires pour aller à Tobagos…150nm plus loin, parle lui de vent de 40 à 50kn! Notre ¨merveilleuse¨ radio à onde courte Radio Shack n’ayant jamais daignée marcher correctement nous sommes obligés de suivre parce que sans voisins nous seront coupés du monde et sait-on jamais!  Dommage, parce que nous allions faire de la plongée tout les jours et il nous restait encore quelques îlots rocheux à faire, ce sera pour la prochaine fois. 
Le "port" de Union, Grenadines de St Vincent
 Nous allons donc à Union pour dédouaner, les douaniers sont gentils et nous passons l’après-midi dans un village qui était une ancienne base militaire Américaine. Une gare maritime, gracieuseté du Japon côtoie l’aérogare, cadeau de la Chine et évidemment le bureau des douanes...gracieuseté du Canada!   Entre eux, une demi-douzaine d’épicerie et une dizaine de restos. Nous y rencontrons un Français qui après avoir fait du charter pendant 15 ans à décider d’ouvrir une petite épicerie de type gourmet dans le village, faut le faire!  Un joli petit hôtel permet aux gens de voiliers de venir à leur quai pour aller au village…en passant à travers le bar et le comptoir de pain frais, bon marketing!
12 Juillet 2001

vendredi 6 juillet 2001

Bequia/Canouan/Tobago Cays, St Vincent (18,0nm + 12nm)

Petite traversée peinarde à part du fait qu’un gros nuage noir nous est apparu au-dessus de Mustique. Pendant plusieurs minutes des grondements sourds se sont fait entendre et le vent est subitement passé de 15kn à 28kn et beaucoup de pluie. On a amenés les voiles au cas où, mais finalement tout c’est calmé et nous sommes arrivés sous un véritable déluge. 
L'île de Canouan vue a partir du mouillage de Tobago Cays
L’ancrage de Canouan est beau, mais il faut vraiment s’assurer deux fois plutôt qu’une, que l’ancre tient bien…croyez moi! En plus, aussitôt que le vent sera de composante nord attendez vous à rouler, et pour couronner le tout il n’y a pas grand-chose à voir sur l’île
5 Juillet 2001
Un petit 12 miles plus loin, nous arrivons a ce qui demeureras l'endroit le plus exceptionnel, fantastique etc etc, de tout le voyage.  Nous gardions un bon souvenir des Tobago Cays de notre voyage d’il y a 5 ans. Cette fois si, la mémoire ne nous a pas jouée de tour, en fait c’est même mieux que nos souvenirs. L’eau est incroyable, l’ancrage est immense et entouré de petites îles avec chacune, sa plage invitante. 
La "passe" qui nous amène au paradis sur terre
 L’endroit à les attraits des Îles Vierges avec l’eau des Bahamas. Une heure après notre arrivée nous étions parmi les poissons multicolores dans 5 pieds d’eau, protégée des vagues de l’Atlantique qui viennent se fracasser sur la barrière de corail. Du pont du bateau nous voyons le fond turquoise du mouillage et juste devant nous, la barrière de corail qui délimite le bleu indigo des profondeurs de l’Atlantique. 
Aucun endroit, sur ce côté-çi de la planète offre un aussi beau mouillage, une vrai piscine!
 À aucun endroit à date, avons nous pu faire plus belle plongée, le corail est multicolore et les poissons se promènent sans peur, certains sont même attirés par nous. A plusieurs reprises nous verrons des petits requins rôder paresseusement…
N.B. #1: Vaut mieux être bien stocké avant de partir de Bequia, car ici il n’y a pas d’épicerie. Des locaux viennent en bateau offrir du pain, eau, bière… mais à des prix qui comme le paysage, coupe le souffle!
N.B. #2: Malheureusement, depuis notre dernier passage en 2004, l'arnaque ce propage, il faut maintenant payer!
6 au 12 Juillet 2001

dimanche 24 juin 2001

Anse Chastenêts/Bequia, St Vincent (53,0nm)

Nous partons à 03h00 pour Bequia, la nuit est très belle et à la première lueur du jour nous voyons les montagnes de St Vincent.  
Yallah! au large de St Vincent, en route pour Bequia
 Nous avons décidé (comme la majorité des voiliers) de faire route directement vers Bequia sans s’arrêter à St Vincent. Dommage car la côte de l’île offre de nombreux mouillages et l’île est superbe… son seul défaut étant sa population côtière un peu trop agressive.  Les histoires d’horreur foisonnent au sujet de St Vincent, ¨boatboy¨ très agressif exigeant sans détour de les payer pour des services réels ou imaginaires, batailles entre eux pour l’obtention de votre clientèle etc etc. En fait, ce n'est pas toutes des légendes urbaines,  il y a 5 ans nous avions eu un petit échantillon de leur agressivité, nous nous étions dirigés vers l’ancrage de Chateaubélaire et nous avions été accosté en pleine nuit à 2 milles au large par une barque de pêche qui voulait absolument nous ¨aider¨ à nous ancrer, la seule façon de se débarrasser d’eux avait été de leur offrir à chacun une bière. Le même scénario s’était répété à terre dans le village lors de notre visite à pied!
L'immense mouillage d'Admiralty Bay, Bequia
Nous arrivons donc dans l’après-midi dans l’immense Admiralty Bay d’où nous avions gardé un très bon souvenir. Et nous ne sommes pas déçus, l’endroit est toujours aussi invitant, un peu plus développé qu'avant, en fait beaucoup plus pratique maintenant avec plusieurs épiceries et pas moins de 4 magasins nautiques… sait on jamais! Évidemment que nous sommes toujours dans une île anglaise et les gens sont ¨presques¨ sympathiques mais on sent de nouveau une ¨retenue¨ qui frise parfois la froideur sinon la rancœur envers les ¨riches¨ blancs….
Les douanes sont maintenant logées dans un magnifique building donnant directement sur le port face au marché construit grâce à nos taxes!  
Le bord de mer "arrangé" pour les touristes et leur "camra"
 Pendant notre séjour, nous allons manger une pizza dans un resto local pour souligner ma fête...il n'y a rien d'autres de potable comme resto, ce qui deviendras une habitude à chaque année et nous visiterons une ferme d’élevage de tortues ou un pêcheur à la retraite nous en expliquerons la raison d’être… Pas tellement flatteur pour ses concitoyens. Comme d’habitude depuis notre départ, l’équilibre de la nature est plus menacé par la population locale que par les ¨méchants¨ touristes, et ce malgré ce que veut bien laisser croire certains mouvements écolos ou les tenants du "politically correct".
24 Juin au 4 Juillet 2001

samedi 23 juin 2001

Marigot/Anse Chastenêts/Les Pitons, Ste Lucie (17,0nm)

Nous arrêtons à Anse Chastenêt juste à l’entrée de la baie des Deux Pitons, nous serons ainsi en ligne droite pour notre prochaine destination St Vincent/Bequia.
Le mouillage d'Anse Chastenêts, place pour 2 bateaux et payants.
Nous en profitons pour faire de la plongée à quelques pieds de Yallah! amarré à une bouée dans 15 pieds d’eau devant une jolie plage et un mur de rocher à moins de 50 pieds. Nous plongeons dans une eau cristalline parmi les rochers qui sont vraiment très, très près du bateau.
La vue grandiose quant on passe devant la baie des Deux Pitons.
23 Juin 2001

lundi 18 juin 2001

Le Marin/Rodney Bay, St Lucia (24,0nm)

Une merveilleuse traversée sous voile nous conduit à Rodney Bay, port d’entrée de Ste Lucie. Contrairement à il y a 5 ans nous n’entrons pas dans le lagon aux eaux sales de la marina et nous nous ancrons devant une très belle plage bordée de cocotiers.
Le mouillage de Rodney Bay, Ste Lucie
 Le lendemain nous prendrons un autobus (2EC$ ou 1$Can) et irons visiter comme il y a 5 ans Castries. Nous croiserons en route pas moins de 5 grandes quincailleries/cours à bois dont un Home Depot. D’ailleurs depuis les Carolines, jamais nous n’avons vu autant de nouvelles constructions. Sainte Lucie est en plein boom immobilier, mais il y a encore beaucoup de pauvres même si on voit une amélioration très nette des conditions de vie. Castries est beaucoup plus vivante qu’a notre dernière visite et il y a beaucoup plus de marchand dans le port. De nouveaux immeubles ont été construits dont un très gros du Ministère du Revenu, c’est tout dire!
18 au 21 Juin 2001

mercredi 13 juin 2001

Anse Mitan/Sainte Anne/Le Marin, Martinique (19,0nm)

Nous longeons la côte pour voir le plus près possible les possibilités d’ancrage pour notre retour en Décembre. Grande Anse d’Arlet semble très jolie et sécuritaire, nous y reviendrons sûrement. Nous dépassons la Pointe du Diamant et passons subitement de 5kn à un très petit 2,7kn à cause du très fort courants. Le Diamant est très impressionnant, surtout quant on pense que des marins anglais avaient eu l’idée de l’escalader avec tous leur attirails incluant des canons et leur drapeau. Napoléon n’avait pas apprécié la farce et la flotte Française en a eu plein les bras pour les déloger. Les cavernes creusées dans le roc témoignent de la volonté des gens de l’époque. Nous arrivons enfin (3 heures plus tard!) à l’ancrage de Sainte Anne. Le fond est de sable, le village très joli, nous y resterons une semaine parmi une soixantaine de voiliers. France était déjà venu il y a 20 ans au club Med et l’endroit était désert, aucun voilier ne venait à cet endroit, maintenant en plus du mouillage de Sainte Anne, le Marin 2 miles plus loin contient une marina de 600 bateaux à quai et d’un mouillage d’au moins une centaine de voiliers. 

Toutes les compagnies de locations y sont présentes et évidemment toutes les marques de voiliers sont représentés. Au Marin nous ferons re vérifier notre électricité et notre pilote automatique qui à recommencer à nous jouer des tours. Mais le temps passe et il nous faut quitter la région pour nous éloigner de la zone des ouragans. Dommage, parce que l’endroit est très joli, l’eau est claire et propre et les gens serviables.
N.B. : Les meilleurs prix et de loin se retrouvent à la première épicerie à droite du ponton. Ex. Vin rouge ou blanc 9,95fr ailleurs le même 16,95! Nous prendrons part à une dégustation de vins sur la plage (limite de prix 30fr) et notre vin se classera premier devant un Bordeaux à 30fr!  Pauvre Américain, il a pas compris que température de la pièce en Martinique c'est pas la même chose qu'au "Château"
13 au 17 Juin 2001

jeudi 31 mai 2001

St Pierre/Case Pilote/Anse Mitan, Martinique (16,0nm)

Nous partons tôt le matin et longeons la côte Sous-le-Vent, de la Martinique. Nous arrêtons et nous ancrons devant le très petit port de Case Pilote. Nos informations nous indiquent qu’un Suédois y tient boutique et se spécialise dans les moteurs Volvo. Nous y trouvons finalement une pièce très importante qui nous permettra de colmater une fuite d’eau dans le système de refroidissement. Cette pièce nous la cherchions depuis la Caroline du Nord et nous la recevons GRATUITEMENT!  Avec en prime le conseil de nous en faire faire une en stainless à la première occasion, parce qu'elle va s'auto-détruire...c'est normal! Ensuite nous filons dans la baie de Fort de France (immense et très impressionnante) et nous ancrons devant le ponton du Bakoua, exactement au même endroit ou nous avions loué un voilier il y a 5 ans.
Le mouillage vide d'Anse Mitan
 Le mouillage est beaucoup moins occupé qu’il y a 5 ans mais le reste n’a pas changé, un complexe ¨Village Créole¨ est à distance de marche, la plage est toujours aussi belle, le dock toujours aussi pratique pour aller en ville et les français toujours aussi français… Il n’y a aucun doute dans notre esprit après seulement quelques jours, les locaux, au moins ceux d'ici,  sont beaucoup moins gentils que ceux de Guadeloupe ou St Martin. De la Pointe du Bout nous prenons le traversier (en français le ¨ferry¨) pour Fort-de-France, ville très animée, beaucoup, beaucoup de commerce nous y ferons notre épicerie (Leader Price, encore le moins cher) le seul problème sera que la carte guichet Desjardins ne fonctionne pas ici (Comme en République Dominicaine et Turks & Caïcos) TRÈS embêtant! Pendant notre séjour nous allons avec Yallah! faire une excursion vers les Trois Islets, un village qui nous avait charmé il y a 5 ans…mais la mémoire nous à joué un bien mauvais tour, l’ancrage est dégueulasse et le village est beaucoup moins beau que nos souvenirs, nous retournons donc à Anse Mitan ou nous en profitons pour faire vérifier (encore une fois) notre système électrique. On est obligé de changer toutes les batteries parce que le régulateur les a ¨cuites¨!  Quatre régulateurs plus tard et surtout une ¨bonne¨ engueulade avec le mécano français nous partons une semaine après pour Sainte Anne.
31 Mai au 12 Juin 2001

mardi 29 mai 2001

Roseau/Saint Pierre, Martinique (36nm)

Nous ancrons dans la rade de St Pierre du côté sud du dock, sur une "plateforme" mais pas trop près du dock parce qu’il y a quelques épaves visibles sous l’eau très claire. Le dock est fermé, mais nous nous en servons pour atterrir avec le dinghy. Nous apprendrons que le dock ainsi que l’esplanade qui était en construction il y a 5 ans lors de notre passage sont en réparation à cause des dégâts causés par Lenny en 1999.
La ville qui m'a toujours donné un "coup de coeur", tellement belle!
Comme si la ville avait encore besoin de destructions supplémentaires!  Nous en profiterons pour visiter le musée du Mont Pelée, impressionnant!  D’un côté du bâtiment, on voit la ville photographiée avant mai 1902, une ville prospère, le port le plus important des Antilles françaises avec ses 30,000 habitants, son théatre de 800 places etc. L’autre moitié du bâtiment, séparé par une cloche récupérée de la cathédrale, la ville le lendemain du 8 mai 1902… la cloche de 2 à 3 pouces d’épaisseur à fondu comme si elle était en chocolat! Les photos ressemblent à celles d'Hiroshima et de Nagasaki après les explosions nucléaire.  Des objets recueillis sur les lieux démontrent l’intensité de la catastrophe, bouteilles fondues, poupée de porcelaine brunit par la chaleur, le plus impressionnant pour moi, des boîtes de clous ou les clous se sont soudés ensembles.  Il est impossible d’imaginer ce que les 30000 habitants ont pu voir ou sentir pendant les 3 minutes qu’a pris la ¨nuée ardente¨ de 3000 degrés quant elles s’est abattue sur eux. Il n’est resté que 2 survivants…
N.B. #1:  Marché sur la place du port, il faut magasiner les prix parce que très différent d’un kiosque à l’autre. Une épicerie intéressante à droite du quai central.
Copiez le, vous ne le regretter pas...
  N.B. #2:  Si les douaniers sont absents, (très courant à St Pierre) laissé une note, ou un document préparé d'avance plus "officiel", comme ci-joint avec photocopie de l'enregistrement FÉDÉRAL du bateau,  dans la boîte au lettre... et continuez votre chemin, soit pour Fort de France ou Le Marin.  D'ailleurs vous devriez en avoir plusieurs copies, au minimum sa accélérera le "remplissage" de la paperasse et au mieux, sa vous éviteras comme dans le cas de St Pierre de faire des allées retours inutiles.   Et surtout, risquez de perdre ou d'endommager vos précieux documents...que vous allez avoir besoin à l'entrée/sortie de chaque "cailloux" des Antilles.
29 au 31 Mai 2001

lundi 28 mai 2001

Les Saintes/Roseau, Dominique (38,0nm)

Nous quittons Les Saintes avec un vent d’Est de 20kn et filons vers la Dominique, une fois au large de la Dominique nous ¨goûtons¨ au vent bizarre qui entoure cette île. Des copains avaient eu des vents de 35kn à l’approche de l’île, nous on tombe à 10kn et subitement le vent tourne à 180o et grimpe à 20kn pour retourner 5 minutes après à 90o mais avec des coups de 25kn. Nous nous ancrons sur une plateforme à 25 pieds de la plage dans 30 pieds d’eau…10 pieds plus loin il y a 90 pieds! D’ici, l’île semble très pauvre et très sauvage, le paradis pour les écolos!
Le mouillage de Portsmouth, Dominique
 Tellement écolos, qu’il est interdit de mouiller ailleurs que devant Portsmouth ou Roseau et encore fallait-il une "aide" locale pour s’attacher à un arbre,  il faut prendre un bateau local avec un guide pour aller sur des moorings dans les autres baies,  il est interdit de faire de la plongée sous-marines sans ce servir d’un plongeur local accrédité toujours pour des raisons écologiques…il est aussi interdit de remonter les deux seules rivières intéressantes en dinghy sans encore une fois le fameux guide local.  Mais quant est venu le temps de lever mon ancre, c’est le seul endroit depuis le port de Baltimore que j’avais des poubelles accrochées à mon ancre, bravo pour les écolos!
Faut il rajouter que la Dominique est à part d'Haïti, une des îles les plus pauvres des Caraïbes...
28 Mai 2001

mercredi 23 mai 2001

Gosier/Les Saintes, Guadeloupe (19,8nm)

Un vent de travers (enfin!) de 20kn nous permet de rallier Les Saintes en un seul ¨tack¨ et nous ancrons devant un très joli village. Nous y resterons 5 jours, vraiment un village charmant et très propre, nous en profiterons pour visiter le Fort Napoléon avec son jardin de cactus et ses habitants très nombreux… que des iguanes.
Un des habitants du Fort Napoléon, presque 3' de long!
Les seuls "quêteux" que nous aillons rencontré!
Le musée du fort est très intéressant et explique, avec de très belles maquettes la bataille des Saintes (plus déterminante que Les Plaines d'Abraham) qui devait sceller une fois pour toute, le sort de toutes les colonies françaises en Amérique par simple incompétence. Presque pour la même raison que le resto n'était pas ouvert, voir l'anecdote plus bas...
Le superbe mouillage, très protégé des Saintes, vu du Fort Napoléon
L’ancrage est dans une eau transparente, aussi, sinon plus transparente qu’au Bahamas. Je vois mon ancre dans plus de 30 pieds d’eau et nous sommes bien protégés! 

Pendant que nous sommes dans ce haut lieu touristique, on a l'occasion d'apprendre une leçon de commerce à la Française... Avec un couple d'Américains ont se pointe à un resto à 18h50.  Le resto est ouvert mais pas question de nous laisser s'asseoir, même pas pour un apéro!  Les employés sont la, a se tourner les pouces, ils attendent 19hrs!  On est allé manger ailleurs, vraiment bizarre comme attitude.
23 au 27 Mai 2001


mardi 22 mai 2001

Rodney Bay/Marigot, Ste Lucie (9,8nm)

Marigot! Une véritable carte postale, plus belle encore que nos souvenirs. Étant en basse saison nous nous ancrons dans une baie pratiquement déserte derrière la pointe do cocotier si caractéristique de Marigot. Le seul désavantage, c’est que les ¨boat boys¨ n’ayant pas beaucoup de bateaux à visiter nous feront ¨l’honneur¨ de venir sans arrêt nous voir pour nous offrir des bananes ou des mangues. A la nuit ils seront remplacés par des ¨noseums¨ très voraces!
L'avantage d'être en retard...le mouillage est vide!
La prochaine fois nous nous ancrerons plus vers l’entrée de la minuscule baie…
Le meilleure endroit pour mouiller, juste à l'extérieur de la baie
 On est pas comme l’Amiral Rodney qui avait caché sa flotte de combat derrière les cocotiers pendant que l’Amiral De Grasse le cherchait partout. Le tour de la baie est beaucoup plus propre qu’avant et un restaurant local à éliminé quelques ¨shacks¨ et construit un quai avec un passage piétonnier à travers ce qui sera dans quelques années un magnifique jardin quant les plantes arriveront à maturité.
22 Juin 2001

Pointe à Pitre/Gosier, Guadeloupe (4,0nm)

Étant donné que l’eau est peu invitante et il fait très chaud, nous décidons en début d’après-midi d’aller nous ancré devant la petite île de Gosier. L’eau est SUPERBE, nous nous baignons tout l’après midi devant le village et la plage de sable blanc de l’île.
Gosier, vraiment le paradis sur terre.
L’eau est transparente, les vagues viennent se casser sur un banc de corail, nous sommes avec notre bateau dans une piscine, tellement que nous n’allons même pas à la plage. Le village est joli et ultra-propre.
22 Mai 2001

vendredi 18 mai 2001

Basseterre/Pointe à Pitre, Guadeloupe (32,0nm)

Nous partons à 5 :30 du matin, tellement qu’on en peut plus de se faire rouler. Belle journée de voile ou nous longeons notre future destination; Les Saintes. Nous passons devant des villages aux noms de chez nous comme Trois Rivières, Saint Hyacinthe mais surtout des noms charmants comme Gros Mornes, Pointe des Pères, Vieux Habitants, Bouillante. Mais comme je veux absolument voir la capitale commerciale de Guadeloupe, pour au moins constater si celle-ci est plus belle que Basseterre.
En approche de Pointe à Pitre et France qui se "sauve" d'un cargo
Nous nous ancrons dans une eau propre mais pas transparente. Devant le nouveau port ultra-moderne de conteneur et le plus important, pour nous, dans le vieux port. La ville est presque propre, des buildings modernes voisines des immeubles de l’époque coloniale. En général la ville manque un peu de peintures… par contre ce n’est pas les graffitis qui manquent!  Mais le plus remarquable c’est le bouillonnement de la ville, les 3 marchés, les fleurs et l’odeur des épices, les rues de magasins, les ruelles partout ça bougent, crient, sourient, rient. Comme à Deshaies, les Guadeloupéens sont remarquablement gentils…on est loin des îles ¨British¨ avec leurs relents de racismes.
N.B. : Aucun problème d’approvisionnement en Guadeloupe, des petits marchés partout, des supermarchés près des grands centres. Cora, Géant, Casino, Carrefour, et ce qu'on pensait le moins cher, Leader Price.  Profitez de votre dédouanement pour faire le plein de gasoil à Pointe-À-Pitre… prix hors taxes 2,80fr le litre contre 6,80fr le litre!!! Le SEUL endroit dans les Antilles françaises ou vous pouvez vous prévaloir de ce privilège, une différence inexplicable entre la Guadeloupe et la Martinique...même loi?
18 au 22 Mai 2001

jeudi 17 mai 2001

Deshaies/Île de Pigeon/Basseterre, Guadeloupe (29,0nm)

Nous partons en compagnie de Foggy Mountain pour l’île de Pigeon ou le parc Cousteau. Nous espérons y faire de la plonger. Mais le temps est très couvert et ne donne pas l’éclairage que nous aimerions avoir. L’ancrage semble très beau et l’eau très transparente, mais ce sera pour une autre fois.
L'île de Pigeon, ou Île de Cousteau
Nous optons donc pour la capitale administrative de la Guadeloupe qui devrait être une jolie ville.  Quelle déception!  La ville de Basseterre est vieille, mal entretenue et sale, en plus elle ne s’est pas relevé encore du ou des derniers ouragans. Nous y dînerons dans un "bouiboui", pendant que nos amis américains iront dans un McDo, ils étaient en "manque" et on passe l’après-midi à ce promener et on fini la journée en mangeant une glace dans le McDo qui est lui très propre.  Cela dit la ville est en pleine reconstruction et un jour, peut-être…
On s’ancre à l’extrémité sud de la ville, devant une marina, telle que suggéré par notre guide nautique.  L’enfer! Toute la nuit, on se fait brasser par un méchant clapot.
17 Mai 2001

dimanche 13 mai 2001

Montserrat/Deshaies, Guadeloupe (52,5nm)

Nous y sommes enfin, après une très belle journée de voile-moteur nous arrivons dans le creux d’une petite baie avec un joli petit village, style carte postale. L’eau est très limpide, je vois mon ancre s’accrocher dans un fond de sable 30 pieds plus bas! On en profite pour se baigner, nous dédouanerons le lendemain. Tôt le matin, nous allons à la douane… personne. Dehors il y a un petit bureau avec un panier à courrier et nous laissons une feuille d’information sur le bateau et nos numéros de passeports. Finis les douanes! Après avoir passé 3 jours où nous achetons des fruits et légumes des Guadeloupéens qui sont très gentils et en général très beaux et aussi que nous revoyons plusieurs de nos amis Américains et même un ¨British¨ rencontré à Luperon, nous avons fini par réellement rencontrer les douanes… en 5 minutes nous étions dédouanés (arrivés et départs) jusqu’aux Saintes.  
Le très beau mouillage de Deshaies et son port au fond à gauche.
Le village de Deshaies est joli mais en pleine réparation, ayant été partiellement détruit l’an dernier par un ouragan. Mais il a du charme, mais c’est sa population extrêmement accueillante et très sociable qui en fait un arrêt très agréable
13 au 17 Mai 2001