Journal de Bord

La description détaillé au jour le jour du voyage de 5 ans du voilier Yallah! Un voilier GibSea 34 au départ du Lac Champlain, les préparatifs, la descente du Hudson et le voyage vers la Floride par l'Intracoastal. La traversée vers les Bahamas et la descente jusqu'au Venezuela et le retour à St Paul de l'Île aux Noix.
Des anecdotes, des guides nautiques, des cartes, des trucs...quoi faire ou ne pas faire, les mouillages...des bons et moins bons endroits!

samedi 15 décembre 2012

La suite du Journal de Yallah!

Le journal de Yallah! a été remis à jour, avec plus d'anecdotes et de commentaires et avec beaucoup plus de photos ainsi que des mini-cartes de certains des mouillages.  On déménage!  Donc je sous suggère d'aller voir notre nouvelle adresse au: yallahaucaraibes.over-blog.com/
N'oubliez pas, que si vous voulez avoir une idée du genre de bateau apte a ce style de vie et avoir aussi une idée des prix, cliquez sur ce lien: voiliersdhier.over-blog.com/
 
La croisière s'amuse!

 Si vous avez aimé notre voyage en bateau et voulez nous suivre dans nos autres voyages en Motorisé, ou encore en FifthWheel, en voiture ou tout simplement en avion.  Moins de texte, plus de photos!
2006 Trinidad de Cuba et l'achat et retour d'Arizona d'un VR
2007 Texas et frontière du Mexique en VR
2008 Voyage au Mexique en 5th wheel
2009 Santiago de Cuba et Tunisie en avion!
2010 République Dominicaine en avion!
2011 Les villes coloniales Mexicaines en auto.
2012 La Havane, Cuba en avion!
Merci!  De nous lire.

mercredi 11 mai 2005

Ft Ticonteroga, NY/Nichol"s Point, VT/Rouses Pt, NY/St Paul de l'Île aux Noix, QC

Météo superbe, le thermomètre monte à 26oC et le vent souffle SE5/10, ce qui nous donne une faible vague dans la même direction que nous allons. C’est étrange de voir comment les criques, les îles que nous trouvions si petites semblent subitement plus grande, maintenant que nous y revenons. 
L'entrée du Lac Champlain...le voyage achève
 Le lac Champlain est vraiment le plus beau plan d’eau depuis notre retour depuis Miami. L’eau est transparente, même si elle est foncée, elle est certainement plus attrayante que n’ importe ou entre ici et l’extrême sud de la Floride. 
Les nombreuses baies offrent des mouillages bien protégés et offrent toujours un horizon fascinant avec les montagnes qui bordent tout le pourtour du lac.
11 mai 2005   ( + 58,0nm = 1832,6nm =  10562nm)  44e arrêt

Après avoir quittés Nichol’s Point nous avions pensé faire un petit arrêt ‘’technique’’ à Rouses Point, ou nous aurions fait un dernier plein au "liquor store" local au lieu de fournir à la SAQ qui en demande toujours plus.  
 Paysage typique du Lac Champlain, côté Vermont
 En plus, en passant devant Lighthouse Marina, j'entend Martine parler à la VHF,  on aurait pu arrêter et en profiter pour la saluer...mais il semble que 5 ans parti, ne suffit pas a titiller sa curiosité.  On ne doit pas être de bon client potentiel...   Bon, ce sera peut être pour la prochaine fois!  
De toute façon la météo annonce encore une fois un coup de vent, on décide donc de continuer directement vers les douanes. Bien, nous en pris, parce qu’une fois les douanes terminées nous apprenons que le bateau qui nous a précédé 3 heures plus tôt, a réussi à faire accepter d’ouvrir exceptionnellement le pont de chemin de fer. Après 5 ans, on avait oublié que le pont, en semaine reste fermé pendant l'hiver et tôt le printemps.  On a le temps d’arriver au fameux pont et rejoindre le yacht qui attend toujours l’ouverture, une demi heure plus tard, on passe. Une journée complète de gagnée! On arrive enfin devant les docks de la Marina Gagnon, France ne tient plus en place, le voyage est terminé…il ne reste plus qu’a vendre le bateau... ce qui est maintenant fait!
Alors si vous avez des questions sur notre voyage, sur les bateaux, des conseils,ou encore besoin d'un capitaine, d'un équipage...n’hésitez pas à m’écrire.
 Merci de nous avoir lu: Jacfamery@yahoo.fr
12 mai 2005    ( + 26,0nm = 1800nm =  10588nm)   45e arrêt
Ah! Le retour à la civilisation, un travailleur mécontent...devrait aller faire un tour dans le Sud, il verrait ce que peut être la réalité!

Ouf!  Notre premier automne...dans une maison prêté

Notre première tempête...c'est dont le "fun"

Notre premier Noël dans la neige depuis bien longtemps.
 
 Si vous le voulez, et si sa vous intéresse, je mettrai à la suite des photos de nos autres voyages... en VR, ou encore avec un 5th wheel ou tout simplement en avion.  Moins de texte, plus de photos!
2006 Arizona en VR
2007 Texas et frontière du Mexique en VR
2008 Mexique en 5th wheel
2009 Santiago de Cuba et Tunisie en avion!
2010 République Dominicaine en avion!
2011 Les villes coloniales Mexicaines en auto.
2012 La Havane, Cuba en avion!

samedi 7 mai 2005

Castleton on Hudson/Waterford/Ft Edward/Ft Ticonderoga, NY

Le 7 mai on part de Castleton vers 10hrs, pour profiter du début du courant ascendant et ainsi atteindre le nouveau dock d’Albany avant que le courant ne soit trop violent. Le seul problème, est que le fameux quai en question brille par son absence, donc pas de visite de la capitale de l’état de New York.
Albany, qu'on ne pourra pas malheureusement visiter...pas de dock!
On continue donc vers notre première écluse qui est fédérale, gratuite et ne fait pas partie du forfait de 2 jours proposé par l'état de New York, mais à l’approche du barrage adossé à l’écluse, le courant ralentit le bateau on fait, a peine, 4kn!  L’éclusage se fait en douceur, des coulisseaux nous permettent de passer nos amarres et de monter une dizaine de mètres en douceur.
Une "pénichette" sur l'Érié Canal...vous pouvez la louer!
Nous accostons au dock municipal de Waterford. Les ‘’locaux’’ font un très gros effort pour attirer le tourisme fluvial. Le dock est gratuit, l’électricité et l’eau aussi. Nous laissons un dépôt remboursable de 5$ pour une clef donnant accès au toilette et douche. En prime, Internet gratuit sur place!
A dix minutes de marche, une très belle épicerie nous offres vraiment de tout et un peu plus loin, une deuxième épicerie (Price Chopper) nous offre des meilleurs prix mais avec une sélection plus dans le style USA, 1970…
Comme la plupart des villes de la vallée du Hudson, qui ont connu la prospérité lors de la construction du canal Champlain ou Érié et par la suite les deux lignes de chemin de fer qui longent les berges de la Hudson, Waterford a périclité mais maintenant, grâce a un programme de rénovation des centres villes et des canaux, elle remonte (très lentement) la côte. Mais la ville a encore beaucoup de chemin à faire, ils méritent certainement une mention pour l’effort.
 Les anciennes écluses abandonnées du Erie Canal
Ce weekend, c’est ‘’Canal Fest’’, et les quais sont envahis par les badauds venus voir les exposants, plutôt style bric à brac et quelques chanteurs country, jazz, groupes folkloriques, marionnettistes, stand de bouffes au profit des scouts, filles de la révolution, vétérans etc. L’ambiance est bon enfant, et comme dit précédemment, la bonne volonté ne manque pas.
Un groupe folklorique pendant le Canal Fest à Waterford

7 et 8 mai 2005  ( + 17,0nm = 1700,6nm = 10430nm)   41e arrêt

Yallah! et l'Imprévu à quai, à Waterford
On quitte l’accueillante Waterford et nous nous dirigeons vers les 6 premières écluses. L’éclusage ce fait sans trop de problème, des amarres flambant neuve nous accueillent dans chacune des écluses, les portes s’ouvrent sans attendre à notre arrivée…il faut dire qu’on est probablement les 2 seuls bateaux à naviguer aujourd’hui, d’ailleurs un éclusier nous le confirme en mentionnant gentiment que la météo du lendemain…
On s’accoste au quai en béton du village, qui comme il y a 5 ans, il as toujours l’air aussi désert. Mais, la aussi, l’eau et l’électricité sont offertes gratuitement.
9 mai 2005   ( + 33,0nm = 1733,6nm = 10463nm   42e arrêt

Dernière étape avant le lac Champlain. L’écluse numéro 7 nous attend au porte du village et en la passant, on découvre l’installation de nouveau quai (sans eau, ni électricité) ce qui permettrait pour les bateaux allant vers le nord de ‘’faire’’ une autre écluse, et pour ceux allant vers le sud, de découvrir trop tard que le quai dans le village est complet.
Un dernier "chateau" avant d'arriver au Lac Champlain
Les écluses ont toutes des amarres et encore une fois les portes s’ouvrent, sans avoir à appeler. Nous arrivons à Whitehall, et en passant devant le ‘’centre ville’’ on aperçoit 3 quais flottants en plus de celui en béton. On aimerait bien arrêter pour visiter la ville, qui fut le berceau de la marine américaine créée pour la guerre de 1812 avec le Canada! 
Une petite marina isolé dans le canal Champlain
 Mais le laissez passer vient à échéance et on ne veut pas le renouveler avec seulement une écluse à faire. Une fois dans l’écluse, l’employé nous mentionne que nous aurions pu rester une journée de plus sans frais et que les bateaux allant vers le sud qui arrivent en fin de journée on leur laissez passer extentionné d’une journée pour leur permettre de visiter la ville. Dommage, l’avoir su AVANT d’entrer dans le sas, nous aurions certainement visité la ville. Mais maintenant le sas est fermé et on descend les derniers 5 mètres qui nous ramènent au niveau du lac Champlain, soit 32 mètres.
Le mouillage devant le Fort Ticondéroga, "Home Sweet Home"
Quatre heures plus tard on s’ancre dans 7 mètres d’eau, et pour la première fois depuis longtemps, sans ce préoccupé de la marée, devant le Fort Ticonderoga, exactement au même endroit qu’il y a 5 ans.
10 mai 2005   ( + 41,0nm = 1774,6nm = 10504nm)    43e arrêt 

lundi 2 mai 2005

Liberty Isld./Nyack/Newburgh/Kingston/Castleton on Hudson, NY

Malgré, deux jours de pluies fines ou plutôt un crachin, nous en avons profité pour visiter New York, toujours aussi excitante, fascinante et démesurée. Si c’est possible, la ville est encore plus vibrante de monde, de lumières. De nouveau buildings ont poussés comme des champignons pour remplacer les ‘’vieux’’ des années cinquante qui ne faisait que 15/20 étages. Le verre et l’acier ont remplacé les vieux murs de briques sales, les tours sont toujours plus hautes mais plus dégagées qu’auparavant.
Pour aller à New York, nous sommes partis de Jersey City qui est en total bouleversement. Ce qui était que des dizaines de manufactures, des centaines d’entrepôts abandonnés, sont maintenant en train d’êtres rasés, les terrains nettoyés et une nouvelle ville, est en train de naître, les rues sont plus larges, des milliers d’arbres ont été plantés et de nouveaux édifices sont en train d’être construits, tours à bureaux, condominiums et évidemment centre d’achat mais dans un ensemble beaucoup plus harmonieux que ‘’l’ancienne’’ ville.
Le "fantasme" du Maire Tremblay...un tramway!
Nous avons l’occasion d’apprécier ces changements draconiens parce que nous avons pris une ligne de tramway ultramoderne qui serpente les nouvelles rues dans sa voie réservée, bordée d’arbres. Dans une vingtaine d’année, ce sera certainement une ville très belle. Pour le moment, on voit encore les grues, démolir les anciens édifices, les terres se faire filtrées et le tracé des futurs rues, toutes avec de larges trottoirs… les américains vont peut-être se remettre à la marche!
New York New York!
Target, un jour à Montréal?
Après deux jours de marches dans les rues de New York, et voyagé dans le très vieux, mais, à ma grande surprise, très propre métro nous quittons New York le 3 mai pour entreprendre la dernière étape de notre voyage, la remontée du Hudson jusqu’au lac Champlain.  
Imprévu de Sorel, nous accompagne vers le Nord.
 Pour profiter de la marée montante, on part en début d’après midi et on s’ancre dans la zone de mouillage à Nyack, petit village près de New York, qui semble intéressant et jolie. Dommage que nous n’ayons pas trouvé à New York le bidule ‘’WiFi’’ qui nous aurait permis de se connecter sur Internet à partir du bateau.
Le mouillage tient très bien, l’ancre s’est plantée solidement dans de la glaise. J’espère que la consistance ne sera pas la même que celle de New York, de la pouding avec une bonne dose d’encre de chine, J’en avais eu un généreux échantillonnage, quant pour une raison mystérieuse le guindeau à ‘’échappé’’ l’ancre et laissé filé presque 30 mètres de chaîne, j’en ai reçu partout sur ma veste et tout le pont, dégueulasse! Mais pour revenir à Nyack, le mouillage devrait être très inconfortable avec un vent nord/sud et une marée à contre-vent, car il n’y a aucune protection.
2 et 3 mai 2005  ( + 28,0nm = 1586,6m = 10316nm)    37e arrêt

L'Imprévu sur la Hudson
 On part avec la poussée de la marée montante et on fait sans forcer, 7,0kn. Nous arrivons rapidement derrière l’île de Pollepel avec son fameux château Bannerman en ruine.   
West Point
 Petite mise aux points:  En ruine, parce qu’en réalité, ce n'était pas un château mais plutôt un dépôt de dynamite et il avait explosé, il y a une quarantaine d’année.   Mais le site est toujours impressionnant et l’édifice et les dépendances avec leurs nombreuses tourelles donne vraiment l’impression que c’est un château, tellement, que même en sachant son histoire, on est presque convaincu que s’en est un. 
Le "faux" château de Bannerman
 On est tellement arrivé tôt, que L’Imprévu, poursuit sa route 5 miles plus loin, vers un nouveau mouillage avec quai que nous ne connaissions pas. Nous décidons donc d’attendre qu’il nous appelle par radio pour confirmer l’installation des quais
L'avantage d'être hors saison, quais gratuit et place en masse!
 Eh oui! Un resto offre à sa clientèle 55 espaces à quai, sans frais! Une heure plus tard, on lève l’ancre, mais le courant a commencé à tourner. On ne fait plus que 4,8kn, heureusement qu’on est près de ce mouillage situé en bordure Ouest de la Hudson, devant le resto ‘’Torches’’ et la ville de Newburgh.
Ville qui a du connaître de meilleurs jours, si on se fie à l’ampleur des maisons et de certains bâtiments, entre autres le YMCA, qui date de 1889 et qui est carrément immense. Comme beaucoup de petites villes américaines, elle a du connaître un boum avec la construction du chemin de fer et une ou deux usines. Aujourd’hui, la ville est rénovée, beaucoup d’espaces verts pour remplacer les entrepôts, mais l’endroit est mort, les boutiques sont toutes sur le déclin. Les gens dans la rue ont carrément l’air ‘biz’’! 
Le ‘’liquor store’’ ressemble à un guichet d’une banque avec les bouteilles derrières un comptoir grillagé…comme la SAQ dans les années 60! La porte à côté, ‘’offre’’ trois petites épiceries, hindoue, caribéenne et une WASP, (White Anglo Saxon Protestant) mais les trois offrent, trois fois rien, quelques cannages, des frigos plein de soda et beaucoup, beaucoup de gratteux!
Heureusement qu’une très belle bibliothèque nous y attend où nous pouvons lire les dernières nouvelles et faire de l’Internet.
4 mai 2005   ( + 29,0nm = 1615,6 = 10345nm)  38e arrêt

Nous partons sous un ciel couvert et il fait très froid, (4oC) heureusement, qu’en cours de route le soleil perce timidement les nuages et le thermomètre monte à 8oC. 
Un des nombreux phares-maisons sur la Hudson
 Nous arrivons à Kingston, juste à temps pour la renverse du courant. On s’ancre dans le fond de la rivière, devant le pont de chemin de fer, et on part explorer la ville, qui elle aussi à bénéficié d’un programme de remise en valeur du vieux centre. Mais, comme il y’a 5 ans, les mêmes commerces sont à moitié à l’abandon, les locaux sont vides et les seuls qui prospèrent sont les restaurants. Le centre-ville se meurt, il doit y’avoir un centre d’achat dans le coin…
Comme il y’a cinq ans, on se met à la recherche d’une épicerie, supposément à 1 kilomètre, selon certain guide. Et comme il y a 5 ans, on ne la trouve pas. N’écoutant que mon courage, cette fois-ci, on prend les grands moyens et on s’arrête au bureau d’information, ce qui sera certainement mieux que de demander aux locaux. (L’un d’indiquer la direction Est, et son compagnon, d’indiquer la direction Ouest…)
La rue principale de Kingston à 2 minutes du mouillage
Muni, d’une carte de la ville, on se met en marche et 45 minutes plus tard on arrive à un dépanneur! Un autre 20 minutes plus loin on arrive à une boulangerie tel qu’indiquée par l’office de tourisme… le seul problème, est qu’a la porte fermée, il y a un écriteau offrant l’équipement de cuisine à vendre ainsi que le mobilier de la salle à manger. Est-ce que des chaises à 5$ vous intéressent?
En revenant sur nos pas, on remarque derrière un stationnement, une pancarte offrant ‘’Fruits & Vegetables’’, une petite, mais vraie épicerie avec fruits et légumes, viandes et fromages à la coupe et le tout à des prix aussi bon que dans les supermarchés. L’épicerie est tenue par des Latinos et étrangement, l’office de tourisme local ne semble pas connaître son existence… En résumé, à Kingston, il y’a maintenant une épicerie, pas à 1 kilomètre, mais plutôt à 4 kilomètres.
5 mai 2005    ( + 27,0nm = 1642,6nm =  10372nm)   39e arrêt

On part très tôt, légèrement avant la renverse du courant, pour pouvoir profiter du courant ascendant jusqu'à Castleton ou démâterons. Cette nuit, il a fait -1oC et l’eau ce matin ‘’boucane’’! Mais, déjà le soleil semble nous promette une très belle journée.
France au chaud...devant un autre phare-maison
Nous arrivons à 13h00 à la grue de Castleton et on se met en shorts et T shirts!  Une journée superbe!  Avec L’Imprévu, on aide un gros Bénéteau avec un vieux couple âgé à démâter.   Ne pas l’avoir fait, nous y serions encore! A 19h, les trois bateaux sont démâtés et attachés sur les corps morts (toujours à 5$), nous profitons aussi de l’occasion pour acheter la passe pour les écluses. La grue, est toujours à 50$, l’inflation n’est pas arrivée à Castleton…à part le prix du fuel!
6 mai 2005   ( + 41,0nm = 1683,6nm =  10413nm)   40e arrêt

dimanche 24 avril 2005

Annapolis/Cheasapeake City, MD/Cape May/Atlantic City/Liberty Isld, NJ

Les minimas annoncés de la météo semblent montés légèrement, on décide donc de partir en compagnie de Safi de Québec. Un vent du NW de 15/20kn avec des pointes de 25 nous amène rapidement vers le haut de la baie de Cheasapeake dans le canal reliant à la baie de Delaware. La vague est assez forte mais on fait presque constamment 6kn et l’on élimine ainsi un arrêt sur notre route vers Cape May
Le mouillage de Chesapeake City, la seule chose de changer, c'est le style de bateau!
L’entrée pour le mouillage de Cheasapeake City est presque bloquée par un haut fond on y entre avec à peine 7 pieds et la marée n’a pas fini de descendre, depuis le nombre d’année que le fond est présent, il semblerait qu’une bouée ne serait pas du luxe, mais enfin…
24 avril 2005 ( + 54,9m = 1361,5 = 10,091nm)   33e arrêt
 
 Nous partons tôt, car si la baie de Delaware qui à mauvaise réputation n’est pas trop démontée, j’aimerais faire le voyage d’une traite. Nous éviterions ainsi Reeds Isld qui est un mouillage désagréable et beaucoup trop près d’ou nous sommes, pour que ce soit rentable, et Cohansey River qui a l’air perdu au milieu de nulle part et qui de toute façon est très mal indiquée sur les cartes.
En sortant de notre mouillage, nous bulldozons notre chemin dans la vase, la sortie est à 5’7’’, heureusement que le fond est mou, on réussit à s’engager dans le canal ou nous avons l’agréable surprise de marcher à 8,5kn, parfois 9kn! Grâce à la marée descendante on est expulsé vers la baie de Delaware et une fois sorti de la protection du canal on entre dans une machine à laver! 
Une des énormes "bouées", dans le chenal pour les cargos. Impossible de la manquer!
On est bientôt rejoint par un autre bateau québécois, "L’Imprévu" qui, nous venons de l’apprendre, fait la même route que nous. Heureusement qu’un vent de 25kn nous aide à avancer à 5,5kn contre la marée qui est maintenant montante et vers midi, juste en face de l’entrée de Cohansey River, c’est la renverse de la marée et Yallah! se met à débouler à 7,5kn et souvent des pointes de 9,4kn! La vague qui était franchement désagréable se transforme en une assez longue houle 3 / 4 arrière de 3 à 4 pieds. Je vais pouvoir essuyer mes lunettes et y voir clair!
Nous arrivons à 15h30 et nous mouillons exactement au même endroit qu’il y a 5 ans. La différence est que l’endroit est mort. La saison touristique et de bateaux n’est pas commencée, les marinas ont l’air fermé. La journée à été longue, j’ai barré sans interruption pendant 9 heures un bateau qui constamment voulait montrer son côté ‘’fringuant’’, mais malgré tout, on décide avec un autre bateau québécois de profiter de la dernière journée de beau temps de partir le lendemain pour rallier Atlantic City qui offre un meilleur mouillage que celui de Cape May, en plus, on nous serons à pieds d’œuvre pour profiter de la première fenêtre météo disponible et faire notre dernière grande sortie en mer jusqu'à New York
25 avril 2005  ( + 73,1nm = 1434,6m =  10164nm)   34e arrêt

Journée superbe, 5/10 kn de vent SSW, on file sur une longue houle vers Atlantic City, le seul problème est l’entrée de l’inlet qu’on prend pendant la marée descendante, ‘’tonic’’ comme dirait l’autre. On n’avait pas connu une entrée mouvementée comme celle-ci depuis Miami en 2000. Comme il y a un avis de tempête on s’ancre dans une pochette accessible par un minuscule passage (10’ de large) et nous ancrons derrière Rum Pt dans 10 pieds d’eau. Au moins ici, on est à l’abri du courant violent qu’il y a au mouillage ‘’officiel’’. 
Difficile de manquer Atlantic City
Le problème de ce mouillage, c’est qu’il faudra en sortir de jour et pas à marée basse. Nous restons ‘’scotché’’ pendant 2 jours, en attendant que le vent se calme et que la vague s’allonge. En attendant que la météo s’améliore, on en vient a décider qu’on ne feras pas un direct vers New York, mais qu’on couperas le trajet en arrêtant à Barnegat Inlet, en espérant que l’entrée ne soit pas trop rock n roll!
France, patiemment tue le temps, en attendant une fenêtre météo.
26 au 28 avril 2005   ( + 34,0nm = 1468,6nm = 10198nm)    35e arrêt
A la dernière minute, j’appelle la Garde Côtière pour m’informer de l'état de l’entrée de Barnegat qui ne me donne pas tellement confiance. Heureusement! L’entrée est officiellement maintenu à 5 pieds… quant on sait que nous accrochions le fond dans des endroits avec une ‘’garantie’’ de 10 pieds. En plus, arrivé dans l’entrée d’un inlet avec une marée descendante, provoque toujours un phénomène de vagues avec des creux qui atteignent facilement 6 pieds, touché le fond dans ces conditions serait irrémédiablement la perte du bateau. On part donc à 04h00 du matin, et on se fraie un chemin dans la minuscule passe. Encore une fois, Yallah!, touche le fond et en mettant le moteur à fond, réussit à se labourer un chemin dans la boue gélatineuse. Heureusement que ‘’L’Imprévu’’ qui tire moins nous avait ouvert le chemin! Malgré tout, on réussit à se frotter contre un piquet qui marque l’extrémité du chenal et passer a à peine 3 pieds de piliers qui sont à peine visible dans la pénombre.
La sortie en mer, est facile parce que nous sommes à l’étal et on file sur une mer d’huile vers Sandy Hook et si possible la statue de la Liberté qui n’est que 5 miles de plus que le mouillage de Sandy Hook. Le seul problème est d’y arriver avant la renverse du courant qui rendrait ces 5 miles très, très long à faire surtout en fin de journée quant on est fatigué.
 La mer est d'un calme extraordinaire
Après une journée magnifique, sur une mer calme avec trop peu de vent, on réussit malgré tout grâce au moteur et le jeu des courants à atteindre la pointe de Atlantic Highlands à l’entrée de l’immense baie de New York vers 16h00, il ne reste qu’une dizaine de miles. 
New York!  New York!
Un traversier nous rappellent qu'ici on est pas tout seul.
   Le courant est encore avec nous, et le vent commence à ce lever. On décide donc, de viser la statue de la Liberté. À peine la décision prise, le bateau ralentit, nous avons le courant contre nous! On pointe vers la partie centre ouest de la baie et surprise, Yallah! se remet à filer 7kn! Mais une heure après, nous arrivons sous l’immense pont Verrazanno et la, nous rencontrons le courant de la rivière Hudson. Aussitôt, la vague se forme et grâce au vent qui souffle maintenant 20kn, Yallah! surfe sur la crête des vagues à travers les cargos qui montent et descendent le canal principal. 
Le coup d'œil est magnifique!
La "Grande Dame" nous montre le chemin...vers un mouillage a ses pieds.
 A mesure que nous approchons de l’embouchure de la Hudson, on a les yeux partout à la fois, les cargos qui semblent si lent, mais qui arrivent à une vitesse surprenante, les ‘’ferries’’ qui sillonnent le port dans toute les directions, les remorqueurs, qui sortent d’on ne sait ou, pour aller à la rencontre d’un cargo, le paysage fantastique de la ville, les billots, arbres, poutres, planches de plywood qui descendent la Hudson et qui flottent à fleur d’eau, le tout parmi une trentaine de cargos ancrés et qui nous bouchent la vue sur d’éventuels dangers.
  
Que demander de mieux, pour visiter New York?
On finit par s’ancrer derrière la statue de la Liberté à 18h30, à côté de ‘’Safi’’ arrivé depuis hier et ‘’L’Imprévu’’ qui nous a précédé de quelques minutes.
Après 90 miles nautiques, une bonne douche chaude, un scotch et dodo!
29 avril au 1 mai 2005  ( + 90,0nm = 1558,6nm =  10288nm)  36e arrêt

mercredi 6 avril 2005

Great Bridge, VA/Deltaville/Solomon's Islds./Annapolis, MD

Nous quittons le quai de Great Bridge, à la première ouverture de l’écluse et faisons les derniers 11 milles qui nous amènes à ¨Mile 0¨, la fin ou début de l’Intracoastal à Norfolk.  La météo annonce un bon vent, donc on décide de sauter l’arrêt classique de Norfolk. 
Le centre ville de Norfolk et son musée maritime
 On passe à travers le gigantesque port, siège de la flotte Atlantique de guerre américaine… on dirait que depuis 5 ans il a encore grandi, certainement rajeuni.
Incroyable, malgré le 11 sept on passe directement à travers la base navale de Norfolk
On sort dans la baie de Hampton Roads, et un bon vent de travers de 15kn avec l’appoint de la marée descendante nous propulsent à 8kn sur le fond. A midi, on entre dans la baie de Chesapeake et après une superbe journée ensoleillée avec 26oC on s’ancre à 18 heures dans Jackson Creek. L’entrée est toujours aussi ¨spéciale¨ avec son passage de 15 pieds de large et sa courbe à 90o, à moins de 50 pieds d’une petite plage qui semble prête à accueillir le premier navigateur étourdi... Mais ici, on sera très bien protégé pour le nouveau ¨cold front¨ annoncé pour cette nuit et toute la journée du lendemain. A distance de marche du ponton publique, nous pourrons enfin aller dans une bibliothèque ramasser nos messages internet.
Nous passons une nuit calme et le lendemain, une journée superbe s’envole à attendre le fameux ¨severe cold front¨, qui n’est qu’une pluie, sans vent.
6 et 7 avril 2005  ( + 65,7m = 1205,0m = 9952nm  30e arrêt

Toujours pas de vent! La météo alarmiste commence à me faire… perdre patience. Deltaville est peut être un bon endroit pour passer un coup de vent, mais à terre il n’y a rien qui bouge. 
Une maison du propret village de Deltaville
On décide donc, de lever l’ancre vers 06h45. Une demi heure plus tard, après avoir nettoyé la chaîne et l’ancre on est enfin prêt pour le départ. Mais entre temps le brouillard s’installe et on voit à peine les deux premières bouées de la sortie. Le temps de se rendre à la première bouée, on ne voit plus rien! 
Le brouillard s'installe...
Même notre mouillage, que nous venons de quitter, est disparu. Le chenal est tellement étroit, qu’on ne peut pas se fier au GPS. Le temps qu’il enregistre, calcule et indique notre position sur la carte, on est déjà sorti du chenal et évidemment on s’échoue… une fois, deux fois, trois fois! On réussit finalement à retrouver notre première bouée qui est subitement réapparue.
On attend, que le brouillard se lève, tout est disparu!
On s’ancre à quelques pieds et on attend. C’est complètement fou! Les bouées apparaissent et disparaissent comme pour nous narguer. Un moment, le voile de brume se déchire et on voit, pour une fois, ou nous sommes. On relève l’ancre, mais encore une fois la brume nous entoure de nouveau. On a juste le temps de se déplacer vers notre ancien mouillage pour attendre la levée du brouillard. Deux heures plus tard, les huit bouées qui jalonnent le chenal de à peine 1000 pieds réapparaissent, pour une fois, toutes ensemble. On part!
On réussit à sortir sans encombre du chenal, la mer est d’huile, il n’y a pas un souffle de vent, (30kn annoncé) et à peine 5 minutes plus tard, l’horizon disparaît, la brume est retombé sur la baie. Heureusement, que nous sommes sortis de la crique de Deltaville et maintenant on a, au moins, une quinzaine de pieds sous la quille. Le GPS va pouvoir enfin faire son travail. Il nous reste qu’à écouter si un bruit de moteur approche…
Nous sommes maintenant dans la baie de Chesapeake, et nous naviguons le plus possible parmi les flotteurs des cages à crabes, c’est plus sécuritaire, normalement aucun bateau ne devrait venir nous ¨chercher¨ là. 
Vers midi, subitement, d’un coup sec, la brume se lève. Nous voyons dans les environs 3 cargos ou péniches tirés par un remorqueur. On continue dans les zones de pèches, les bouées des crabiers nous sécurisent et surtout que quelques minutes plus tard, la brume retombe et couvre complètement le paysage. Il nous reste qu’à suivre les rangées de bouées. Elles n’ont pas que des défauts, si comme dans la baie de Chesapeake, elles sont bien placées, en ligne bien droite, avec des distances régulières entre chaque rangée, ce qui devient presque une route à suivre, à l’écart du trafique commercial.
Enfin, dans l’après-midi, le vent se lève et une fine pluie commence à tomber, on arrive à Solomon’s à 19h00, juste à la brunante. On est fourbu, mais content de notre journée. Solomon’s offre un aussi bon mouillage que Deltaville, en cas de coup de vent, mais offre en plus des épiceries, dont une, assez exceptionnelle un West Marine, un Boater’s World, une laverie, un endroit pour déposer les poubelles, le propane etc.
8 au 10 avril 2005   ( + 55,1m = 1260,1m = 10000nm)  31e arrêt

Le ¨cold front¨ est arrivé! Il fait froid, mais très beau et pas de vent ou presque (15/20kn). On décide donc de partir pour Annapolis, qui, pour nous est LA ville nautique par excellence. Nous y retrouverons nos amis brésiliens de ¨Bicho¨ qu'on avait rencontré à Vieques à Puerto Rico et nous attendrons la montée de la température et la remontée de d’autres bateaux Québécois avant d’entreprendre la suite du voyage pour le lac. 
La "sentinelle" à l'entrée de la baie menant à Annapolis
L'accueil d'Annapolis, le mouillage devant l'académie navale
 La ville est toujours aussi belle et accueillante, souvent la même question revient, ¨Are you boaters?¨ et immédiatement après, une offre d’aide suit. Contrairement à la plupart des villes en Floride, il y a des pontons publics à chaque rue qui descend vers Spa Creek, ça fait changement des ¨No trespassing¨, ¨Private¨ ou les plus généreux… 7 à 10$ pour pouvoir mettre le pied-à-terre! 
Le mouillage (maintenant payant) de Spa Creek
La rue menant directement à notre quai dans Spa Creek
 L’autobus est toujours aussi peu cher (0,75¢), par contre l’épicerie est beaucoup plus cher qu’en Floride ou ailleurs, une consolation… les viniers (cubiques) de 5 litres à 10,99$ coûtent moins cher que les mêmes disponibles seulement en 3 litres en Floride à 8,99$
Les "bas fonds" d'Annapolis
La rue commerciale d'Annapolis
L'ancien Parlement des États Unis, avant que Washington devienne la capitale
Nous avons plusieurs belles journées chaudes suivi aussitôt par les éternels ¨cold fronts¨. Mais nos amis de Bicho nous offrent l’accès au douche de leur marina avec des milliers de litres d’eau chaude, et on ne s’en prive pas!
11 au 23 avril 2005   (+ 46,5m = 1306,6m = 10040nm)  Notre 32e arrêt depuis Miami

vendredi 1 avril 2005

Belhaven/Alligator Creek, Bouée G43/Buck Island, NC/Great Bridge VA

On part tôt, pour pouvoir ce rendre dans, j’espère, un mouillage plus sûr. J’ai un ¨flash¨! Aujourd’hui, il y a 38 ans j’entrais chez Sears à Québec! C’était hier!  La journée est très belle et ce qui est encourageant, c’est que malgré le fait que nous sommes en plein ¨cold front¨, la température n’est pas désagréable.
Rien!
Après avoir quitté Belhaven, nous nous engageons dans un canal absolument rectiligne, seulement 2 bouées, 2 ponts, 2 maisons, 3 ou 4 roulottes et rien d’autres, que des arbres… pendant 20 milles! Je me mets à rêver, qu’en France sur un canal de la même longueur, on aurait probablement croisé, 6 châteaux, 12 villages, 24 guinguettes 36 vignobles!  De quoi passer au moins une semaine à naviguer.  
Aujourd’hui, on a fait qu’une journée de 33 milles, parce qu’on s’est payer le luxe d’un détour de 26 milles quant on a réalisé que le bateau ralentissait de plus en plus, que le vent montait et la vague grossissait et qu’en plus nous l’avions en pleine face.
La météo annonce des vents de 30kn et nous avons un pont à traverser avant d'entamer la traversée du Aldermale Sound, le problème c'est que le pont n'ouvrirat si le vent monte au-dessus du 30kn, donc on serait pris à revenir sur nos pas ou pire, si on a traverser le pont, pris dans le Sound s'en possibilité de traverser ni de revenir dans Alligator Creek et aucun endroit pour mouiller.  Nous préférons donc rebrousser chemin et retourner nous ancrer pratiquement au même endroit qu’il y a 5 ans dans un ¨nowhere¨ à côté de la G43.
Nous y restons ¨scotchés¨ pendant 36 heures (parlons comme les français!) avec des vents de 30kn soutenus et des pointes de 40kn et malheureusement dans l’axe du mouillage. Une houle énorme se forme dans le mouillage, l’étrave s‘enfonce régulièrement et la vague passe carrément par dessus le rouf et à quelques rare occasions passe par dessus le ¨dodger¨. L’enfer! 
Le reste du temps, on est content quand le vent tombe a du 25kn avec des pointes de 32/35kn.  J'y laisserai 3 "snubbers", qui vont "péter" l'un après l'autre, même un crochet en acier démissionne! 
L’ancre semblait avoir tenus bon, mais au moment du départ, je m’aperçois que l’orin que j’avais exceptionnellement mis, est disparu… il a été ¨tiré¨ vers le fond par l’ancre qui a du dérapé et comme le fond est une glue, style pouding au chocolat, il s’est enterré complètement. En remontant l’ancre, il refait surface, qu’une fois l’ancre installée et en faisant marche arrière. Le flotteur de l’orin s’était transformé en deuxième ancre avec une grosse boule de glaise visqueuse!  Étrangement, c’est peut-être ce qui nous a aidé et empêché de déraper complètement et de tenir en place.
1 au 4 avril 2005   ( + 33,3m = 1092,8m)  27e arrêt

Ce matin, après avoir bataillé pendant 45 minutes pour remonter l’ancre et nettoyer la chaîne on part avec un bon vent de côté de 20kn. On fait en un éclair les 20 milles de la Pamlico River et les 15 milles de l’Aldermale Sound avec une vague de côté, qui m’asperge de temps en temps se . 
La "belle" eau de l'Intracoastal, prend une couleur plus cuivré. Tea for Two?
 On s’ancre derrière Buck Island, une île plate, qui n’offre pas beaucoup de protection, mais c’est le seul endroit à 20 milles à la ronde. Espérons que le vent calme qui a été promis par la météo, se matérialise. Surtout que si le vent se lève, je vais avoir un problème, je n’ai plus de ‘’snubber’’, mon dernier crochet à cassé à Alligator Creek
4 avril 2005   ( + 45,7m = 1148,5m)  28e arrêt

Le 5 avril, après une nuit très calme on entre dans le dernier ¨stretch¨ de rivière et de canal. Très décevant, le canal principal est beaucoup moins beau que l’autre alternative, le Dismal Canal. La végétation n’est pas aussi belle, beaucoup de branches et de troncs d’arbres flottent entre deux eaux, par contre, le niveau de l’eau est moins ¨énervant¨ que celui du Dismal qui est entre 6 et 8 pieds… Ce qui manque aussi, est l’accueil extraordinaire offert par les ¨Rose Buddies¨ d’Élizabeth City¨ à la sortie du Dismal, et aussi le dock à mi-chemin à la frontière de la Virginie et de la Caroline du Nord ou on peu se délasser les jambes. Un autre irritant, est les trois ponts, qui ont un horaire impossible à suivre pour un voilier, résultat, une heure et demie d’attente. Le Dismal n’a pas cette contrainte, ce qui fait que deux bateaux partis en même temps, avec sensiblement la même distance à faire, arriveront en même temps, mais l’un deux, sera moins ¨stressé¨ et aura eu l’occasion de rencontrer d’autres voyageurs lors des ¨vins fromages¨ offerts par les ¨Rose Buddies¨.
Le pont à "Great Bridge VA avec le quai gratuit dans le fond.
(Photo Panoramio/Nancy Laing)
Par contre, Great Bridge à l’instar d’Élizabeth City offre le quai gracieusement, avec à courte distance une très, très belle épicerie avec une sélection extraordinaire de vins, bières et portos.
5 avril 2005   ( + 44,6m = 1193,1m ou seulement 11,9m avant la fin ou début du canal.  29e arrêt)