Journal de Bord

La description détaillé au jour le jour du voyage de 5 ans du voilier Yallah! Un voilier GibSea 34 au départ du Lac Champlain, les préparatifs, la descente du Hudson et le voyage vers la Floride par l'Intracoastal. La traversée vers les Bahamas et la descente jusqu'au Venezuela et le retour à St Paul de l'Île aux Noix.
Des anecdotes, des guides nautiques, des cartes, des trucs...quoi faire ou ne pas faire, les mouillages...des bons et moins bons endroits!

mardi 1 juillet 2003

Bequia/Tobago Cays/Mayreau/Chatham Bay/Clifton, St Vincent

Une très belle navigation de 25,7nm nous amènent dans ce qui, je me répète demeure toujours, le plus bel endroit de toutes les Caraïbes, les Tobago Cays, et ce même après 3 ans ou 6 arrêts prolongés. Je ne comprends pas certains ¨voileux¨ qui n’arrêtent même pas ou passent seulement une nuit sans même aller plongée sur la barrière de corail…ce sont les mêmes qui plus tard, après une quinzaine de jours dans l’horrible mouillage de Chaguaramas, Trinidad, vous diront le plus sérieusement du monde qu’ils préfèrent les Bahamas!
Je ne voudrais pas répéter, ad nauseam, les beautés des Cays mais si vous voulez en revoir une description, référez vous au texte du 6 juillet** et 2 novembre 2001, 6 juillet** et 21 octobre 2002. En fait, une des seules choses que nous regretterons des Caraïbes, (si nous faisons abstractions des amis!) ce seront les Cays. Nous sommes mouillés dans à peine 7 pieds d’eau, ça fait drôle de voir distinctement la quille se balancer doucement à a peine 1 pied du fond. J’en profite pour plonger et nettoyer la coque et la quille, le ¨stock¨ que je gratte n’a même pas le temps de se rendre au fond que des poissons viennent gober le tout.
De la visite arrive, et elle va s'installer à l'ombre, sous Yallah!
Les coquillages semblent particulièrement appréciés des poissons-coffres…bientôt rejoint par une petite raie (1 pied de diamètre) qui est aussitôt chassé par une énorme raie manta qui se met à se creuser un trou juste sous la quille. Merci beaucoup! J’en demandais pas tant!
** On ne le fait pas exprès, que le hasard ou déjà la routine!
1 au 5 juillet 2003

Nous allons jeter l’ancre devant la plage de Mayreau, 3,4nm plus loin, France qui à peut-être des intentions d’ouvrir une usine de transformation de calebasses en ramasse encore quelques unes…
La petite bande de terre qui sépare la baie de Mayreau et les Cays
Exceptionnellement l’ancrage est assez rouleur, on ne moisira pas ici!
5 juillet 2003

Nous avons souvent eu l’occasion d’entendre parler de Chatham Bay qui est a seulement 3,5nm dans l’ouest de l’île d'Union, surtout par les navigateurs qui ¨oublient¨ de faire leur douane. La baie fait à peu près 1 milles de sable fin, et il n’y a que 2 ¨shacks¨ sur la plage. La baie est idéalement située pour un départ ou une arrivée en pleine nuit. Pendant que ça roule à Mayro, ici c’est le calme plat…si on fait exception des coups de vent (25/30kn) qui descendent de la montagne. Un autre événement viendras perturbé la quiétude de la baie, devant Jonathan IV, ce qui semble être un ou deux ailerons de requins se transforme plutôt en une gigantesque raie manta qui bat des ¨ailes¨ à la surface de l‘eau.
6 juillet 2003

L’annonce d’une dépression tropicale nous force à quitter les Grenadines de St Vincent pour aller nous mettre à l’abri dans un mouillage plus sécuritaire, sait-on jamais! Nous quittons donc Chatham Bay et nous dirigeons sous de gros nuage noir vers Clifton à 4,8nm d'ici, pour faire en vitesse les douanes et espérer partir pour Carriacou avant le coup de vent. Déjà en arrivant à Clifton il souffle 30/35kn, la panique est dans l’ancrage, (qui est déjà pas des meilleur!) un local veut absolument que je mette 2 ancres (pas question!) de toute façon, on ne reste pas ici. Je cours au douane, pour rien, la douanière (qui se prend pour un mannequin de New York) exige 56EC$ de surtemps, (que je n’ai pas sur moi) donc je retourne au bateau, retourne au douane, paie la surcharge (ou plutôt l’arnaque) et nous quittons en vitesse direction Carriacou. Le tout en un temps records, nous ¨déboulons¨ à entre 6 et 7 nœuds avec seulement le génois. Faut dire que nous avons un petit ¨nordest¨ qui aide pas mal. Notre vieille annexe a moitié dégonglée nous freine toujours, et Jonathan IV, graduellement, nous laisse dans son sillage.
7 juillet 2003

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